Résident Méchant 4

Resident evil 4 c’est un peu pour moi le dernier espoir sur lequel repose toute la série Resident Evil.

Ayant commencé avec le permier volet sur PSX, en jap s’il vous plaît (bon ok, j’ai vite arrêté pour trouver une version européenne) c’était l’âge d’or des acteurs qui faisaient des cinématiques excellentes, d’une maison abandonnée, close, et qui faisait affreusement penser à Alone In The Dark, sorti sur PC quelques années plus tôt. Capcom nous avait enfin sorti quelque chose d’autre qu’un jeu de baston, et RE a été très bien acceuilli parmi les jeunes adultes du public de la PSX, pour son ambiance gore, stressante, et pleine de rebondissements, au scénario léché, avec même plusieurs fins selon les gens qu’on arrivait à sauver, ou avec qui on jouait (Chris Redfield ou Jill Valentine).

Bref, comme d’hab, c’était le bon vieux temps.

Après 2 autres volets biens mais pas non plus extraordinaires (le 2 avait pas le même feeling, mais m’a quand même bien accroché, et le 3 je l’ai sitôt redonné une fois fini), et une multitude de jeux batards (Code Veronica, Dead Aim, et j’en passe) où Capcom s’est un petit peu foutu de notre gueule avec un gameplay repris presqu’intégralement, ou bien des side-stories pas très utiles, voilà qu’ils daignent nous gratifier d’un RE 4, un vrai, un pur, et avec de la mayo’.

Sorti sur GameCube il y a un moment déjà, Capcom nous le pond sur PS2, et c’est là que j’ai enfin pu m’y essayer.

Bon en gros, on joue Leon, un peu vieilli, mais toujours égal à lui même (bonne tête de vainqueur, en fait) et on se retrouve largué en plein milieu de l’europe de l’est, à chercher la fille du président, cette conne s’étant faite kidnapper et retenue prisonnière dans un village peuplé d’habitants bizarres. Pas zombis, non non, ils n’oseraient pas. Mais au comportement pour le moins étrange, et qui n’hésiteront pas à vous attaquer.

Ce qui surprend le plus, c’est le changement de jeu. Resident Evil devient un TPS. Un Third Person Shooter (jeu de tir à la troisième personne.) La maniabilité évidemment change avec, et on a un petit peu de mal à s’y habituer pendant la première heure de jeu. Après ça vient relativement tout seul, et le maniement de Leon se fait aisément. Bon d’accord c’est encore un peu rigide, mais ça ne serait pas un Resident Evil sinon… 🙂

J’ai joué un peu moins de 8 heures, et pour le moment ça progresse bien, c’est intéressant et ludique, diversifié et pas trop difficile. On est donc devant un bon jeu vidéo, sans aucun doute.

A tous ceux qui ont aimé les deux premiers Resident Evil, c’est bon, vous pouvez y aller, ça fait évoluer le genre sans pour autant le dénaturer. Entre ça et Soul Calibur 3, je suis content de mes nouvelles acquisitions sur PS2 moi 🙂