Étiquette :oreimo

MaOTD #599

Un autre modèle très populaire aujourd’hui soldé pour 2 000 Maid Points, c’est la meido Kuroneko (de Oreimo). Elle est en plus livrée avec ses habits de gothique, si vous souhaitez un peu de changement.

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Source : Ragyuo

MaOTD #557

Comme visiblement le modèle Kuroneko a plu au public, nous l’offrons aujourd’hui dans un pack avec Kirino (de Ore no Imouto machin truc chose.) pour la modique somme de 5 000 Maid Points. Les possesseurs du précédent modèle de Kuroneko peuvent obtenir Kirino pour 100 Maid Points !

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Source : Shei

MaOTD #556

Parce que Meidolicious manquait clairement de meido Kuroneko, cela est maintenant réparé avec ce modèle produit en masse par nos soins, ce qui nous permet de le proposer à un prix écrasant toute concurrence : 1 500 Maid Points. Petite soeur non fournie.

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Source : Rariemonn

6 ans de Maids !

Oyez oyez brave gens ! Nous voici déjà dans la sixième année du calendrier Maidien !

mahoro

Déjà 6 ans. Ouais, ben ça nous rend pas tout jeunes ça. Je dois être l’un des derniers bastions de l’époque pré-Blogchan avec FFenril à être encore debout. Bien sûr, un peu comme tous les petit vieux de la blogosphère, l’activité s’est trouvée un peu ralentie au cours de l’année. Il n’y a pas eu de tournoi en fin d’année 2010 (j’ai préféré laisser le champ libre à Tabris avec son Grand Tournoi des Imouto) et globalement j’ai l’impression d’avoir produit moins d’articles que par le passé. La PASSION vit toujours, mais souvent le manque de temps et de choses à dire sur tel ou tel sujet (le manque de temps se joue aussi sur la réflexion) m’empêchent de prendre mon clavier à deux mains et d’écrire. Je regarde également beuacoup moins d’anime que par le passé, a raison de deux à trois séries par saison uniquement. Ma consommation de manga, elle, n’a pas bougé d’un iota et reste à un niveau relativement élevé à mon sens (environ 50 à 70€ de manga par mois)

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Par contre, qu’est-ce que j’ai joué ! Playstation 3, Xbox 360, DS, PSP, et bien sûr le PC, je suis presque partout à la fois selon les jeux qui sortent sur telle ou telle plateforme. Côté JV 2010 a été une cuvée sympathique, et 2011 s’annonce tout aussi bien si ce n’est mieux encore. Avoir uns alaire et accès à Steam n’aide pas non plus, et avec ses multiples soldes dans tous les coins j’ai pu profiter de beaucoup de jeux à moindre coût.

D’ailleurs si vous me cherchez sur les réseaux de jeu…

– Steam : [RafaL]AxelTerizaki
– Xbox Live : AxelTerizaki (de temps en temps)
– Playstation Network : AxelTerizaki (présence quasi nulle)

recettear

Difficile de quantifier les visites de Meido-Rando cette année passée. Le passage à WordPress a considérablement changé les statistiques réucpéréezs sur le serveur, résultant en moins de « visites », même si je suppose que cela était dû à Dotclear en lui-même. A noter que Meido-Rando consomme toujours 60Go par mois de traffic, environ.

Du coup je serais bien incapable de vous dire si le traffic a réellement changé, nous aurons cette réponse l’an prochain. Pas de changements majeurs prévus sur Meido-Rando cette année en tous cas, il va juste falloir que je trouve de quoi faire des sondages pour le futur Grand Tournoi des Mamans (et ne me demandez pas de date, j’en ai aucune idée moi-même.)

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Voyons voir l’année passée…

L’année 2010 a surtout été rythmée localement par la venue de Noizi Ito en France. Pour beaucoup d’entre vous, j’imagine que cela n’a été que la venue d’un auteur parmi tant d’autres, mais pour ses fans, et rien que pour tout ce que cette venue orchestrée par des amateurs représente, c’était quelque chose de grand et mémorable. Rendez-vous compte : de simples fans, avec la seule force de leur PASSION et un peu d’argent, ont réussi grâce à une autre association qui fait une convention chaque année (Epitanime bien sûr), ils ont pu faire venir par leurs propres moyens et en organisant presque tout de A à Z la venue et le séjour de leur artiste préférée. Rien de tout cela n’aurait été possible sans Darksoul, sans Epitanime et sans ce bon vieux klaha, mais il faut bien faire le parallèle entre cette venue et comment se font habituellement les visites d’auteurs lros de conventions plus professionelles, et donc plus strictes. Il y a eu un alignement de planètes réussi, et c’est certain que les plus râleurs iront se plaindre que la Brigade SOS faisait peur ce week-end là, à s’agiter comme une ruche autour de Noizi Ito comme s’il s’agissait d’une secte, mais je pense que l’euphorie était difficile à contenir pour tout le monde. Un certain nombre de personnes ici viennent aux conventions en tant que visiteurs mais il ne faut pas oublier que d’autres, comme la Brigade ou de nombreuses autres associations en France, viennent en tant qu’organisateurs et sont là pour travailler en s’amusant. Du coup, pouvoir relâcher toute la pression causée par les préparatifs de la convention à tous les niveaux (organisationnel, fanzine, financier…) a rendu tout le monde un peu beaucoup trop heureux. C’est un sentiment que des gens qui ne staffent pas en convention ne peuvent pas comprendre, je pense. Le plaisir d’avoir réalisé quelque chose, que tout ce qu’on a autour de nous, nous y avons participé, et nous ne sommes pas juste là pour y participer… c’est quelque chose qui me pousse chaque jour à continuer de m’investir dans le petit monde otaku en France.

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A part ça, 2010 n’a pas été spécialement brillant niveau anime. Oh c’est sûr on a eu des trucs comme Angel Beats, Redline, la Disparition de Haruhi Suzumiya ou la saison 2 de K-On qui furent plaisants à regarder, (et émouvants à la fin), mais je serais bien infoutu de vous citer deux autres anime qui m’ont réellement marqués. C’est triste à dire mais ce que je disais déjà l’an dernier au sujet de la qualité globale des séries qui s’effrite se vérifie encore. Ca ne nous empêche pas d’avoir de bonnes surprises ici et là, mais c’est beaucoup moins intense qu’il n’y a quelques années. Je vais pas vous refaire un topo sur les causes possibles, car ça alimenterait la machine à trolls et qu’on a pas besoin de ça.

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L’année 2010, c’est aussi celle de Nanami. L’agrégateur est bien lancé maintenant, et s’est petit à petit transformé en communauté otake. N’hésitez pas à y proposer votre blog si vous pensez qu’il peut y figurer, les critères ne sont pas des plus stricts (tant que vous écrivez correctement et que vous parlez des sujets anime, manga, jeux vidéo ou japon…) Bon d’accord le forum est au point mort, et le gros de l’activité de la communauté se situe sur IRC et les joueurs (ou les otakes souhaitant discuter de vive voix) se retrouvent sur le serveur Mumble. Nana et Mi sont à votre écoute si vous avez des suggestions à faire, en tous cas.

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Meido-Rando part ainsi sur sa septième année. Avec je l’espère, toujours autant de meido (le moe-mode ne risque pas encore de s’éteindre), de bonne humeur, de geekeries, et bien sûr de plaisir otaku et jeu vidéo. Merci à tous les lecteurs, ceux qui lurkent ici comme ceux qui postent des commentaires. Merci aussi à toute la communauté otake, à mes confrères et consoeurs bloggeurs…

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…mais aussi à SHAFT d’avoir pour un fois réalisé un anime que j’arrive à supporter, à Kyoto Animation pour leur travail d’orfèvre sur le film de Haruhi et sur K-On!!, à Epitanime et à la Brigade SOS pour m’avoir permis de vivre un rêve éveillé, au fandom Haruhi pour avoir crée Kyonko <3... idolmaster

…et puis n’oublions pas de remercier toutes les meido du monde, d’élite, militaires, enseignantes, infirmières, et celles que j’oublie. C’est grâce à vous que ce blog est né et qu’il continue d’avancer !

Ceci étant dit, rien ne vous empêche de dire dans les commentaires ce que vous souhaiteriez voir prochainement sur Meido-Rando. C’est pas certain que j’exauce les voeux de tout le monde, mais ça pourrait me donner une idée ou deux et me motiverait un peu plus à écrire. Qu’on se comprenne bien : je pense toujours qu’écrire est un plaisir et que c’est beaucoup plus important de le faire pour soi-même que pour quelqu’un d’autre. Cependant, ça serait quand même un peu extrémiste de penser que les lecteurs de Meido-Rando n’ont pas leur petit mot à dire sur le contenu de ce blog.

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Anime Catch-Up – Hiver 2010

On approche de la fin de l’année, et il est temps pour moi de regarder en arrière pour voir ce que j’ai pu regarder depuis cet été. Ce billet, pour ceux qui ne seraient pas encore habitués aux rubriques de Meido-Rando, est là pour parler des séries que j’ai finies, afin de réviser ou accentuer mon jugement initial, ou bien poru parler de ces séries que j’ai vues mais dont je n’ai aps fait de billet, par manque de temps ou par manque d’envie aussi (ça arrive.) Je profiterai probablement de la semaine prochaine pour vous faire la même chose mais sur les manga, car il y aura de la matière… Bizarrement, je lis plus de manga que je ne regarde d’anime, mais je blog plutôt sur les animes que les manga. Encore un des grands mystères de la vie.

  • Koe de Oshigoto : Oh oui, je commence fort. Vous la sentez ma grosse OAV? Quelqu’un a cru que c’était une bonne idée de faire une OAV de ce manga pourtant assez limite, mais fortement drôle pour peu qu’on soit amateur de seiyuu (les doubleurs et doubleuses de dessins animés) et de ecchi. L’OAV tente ainsi de reproduire quelques chapitres du manga où l’héroine va être trainée de force par sa grande soeur à son boulot pour y faire doubleuse de jeux hentai. Comme la jeune fille est plutôt du genre pure et innocente, cela provoque bien entendu des gags à gogo et plein d’embarras. Là où l’OAV fait fort, c’est que pour illustrer certaines « scènes », ils y mettent les moyens : animation très très explicite (malgré la censure, faible). Au final, c’est une OAV pour les fans et rien que pour eux. Je vous encourage à vous procurer le manga (non édité en France malheureusement) pour vous faire une idée.
  • Summer Wars : Je ne vais probablement pas en surprendre beaucoup mais j’ai beaucoup aimé ce film, à la fois touchant, simple et efficace et non dénué d’un peu d’humour. Pour peu qu’on soit geek en plus de ça, c’est un vrai régal. Bien sûr le film de Hosoda n’est pas dénué de défauts mais se laisse bien regarder malgré un début un peu lent.
  • Redline : Alors là, comment dire… C’est simple, je n’avais pas été autant scotché à mon fauteuil de cinéma depuis belle lurette. Redline, c’est tout simplement le Gurren Lagann des courses automobiles. C’est violent, rapide, riche, bourrin, délirant et complètement bluffant. Je vais pas sortir mon dictionnaire des synonymes mais ce n’est pas l’envie qui m’en manque tellement ce film m’a fait plaisir. Projeté lors du festival des Utopiales à Nantes en Novembre, il a remporté d’ailleurs le Prix du Public au festival… ça veut tout dire. En sortant de la salle je n’avais qu’une envie : le revoir. Je l’ai toujours, d’ailleurs. Normalement, Kaze a choppé la licence, mais n’a encore rien annoncé officiellement. A suivre, donc.
  • Le Roi des Ronces : J’en profite pour enchaîner sur Le Roi des Ronces / King of Thorn. Projeté aussi pendant les Utopiales, ce long-métrage m’a laissé une impression assez mitigée. Le début à la Resident Evil était assez prometteur mais passé les deux tiers du film, le tout se perd dans différentes directiosn sans qu’on sache trop où le réalisateur voulait en venir. Il en résulte un film assez brouillon à l’animation pas si impressionnante, à l’utilisation de 3D un peu quelconque malgré un scénario de base accrocheur. Dommage quoi. Bon en même temps c’est du Sunrise, ça explique pas mal de trucs.
  • Le Professeur Layton et l’Eternelle Diva : J’ai bien aimé les jeux sur Nintendo DS. Je me demandais curieusement ce que ça donnerais en animé, et bien que le début soit tout à fait dans le ton, le film (sorti chez Kaze, au passage) a un bon gros problème de rythme et n’est pas aussi impressionnant graphiquement que je ne l’aurais initialement pensé. Une adaptation du premier jeu (l’étrange village) aurait peut-être été plus intéressante…
  • Yosuga no Sora : Vous avez vu cet enchaînement complètement osé ? Yosuga no Sora c’est l’anime choc de cette saison, principalement pour ses scènes osées très très explicites, où l’on se demande comment ça peut passer à la télé (même tard la nuit). Ce n’est ni plus ni moins qu’une adaptation d’un eroge comme un autre, et même si le character design et l’ambiance en font un titre qui se démarque des autres adaptations de jeux érotiques, ça reste très moyen scénaristiquement (surtout, super prévisible.) Chose amusante, les scénaristes n’essayent même pas d’assembler un peu les routes entre elles pour former un tout cohérent, là on vous explique clairement une fois un des arcs terminé que « on revient en arrière à un point donné » histoire de repartir sur une autre route, et donc une autre fille. A regarder pour le rire (et les scènes hentai) plus qu’autre chose.
  • Valkyria Chronicles : Après avoir fini le jeu vidéo, je me suis dit que j’allais jeter un coup d’oeil à l’anime. Si le début est relativement fidèle au jeu vidéo, ça bifurque pas mal passé la moitié de la série, et pas toujorus dans la bonne direction. Bon là au omins on ressent un peu mieux l’attitude émo des personnages quand l’un de leurs proches tombe au combat, mais quand même… On appréciera plutôt le fanservice ambiant pour les fans du jeu ou la façon dont l’anime met un peu plus en avant les généraux de l’Empire ennemi de Gallia. A part ça, l’animation est standard, et le tout se laisse regarder, même si Alicia est carrément insupportable à partir d’un moment et qu’on a envie de secouer Welkin un peu beaucoup.
  • Strike Witches : Une envie curieuse m’a pris un soir et je me suis enchaîné les deux saisons de cette série plutôt surprenante au final. Je m’attendais à un déluge de fanservice à base de petites culottes, je n’ai pas été trop déçu du voyage, mais j’ai aussi pu apprécier les personnages fort attachants et l’humour subtil de quelques épisodes. Au final je pense ne pas avoir perdu mon temps car j’ai passé un bon moment en compagnie de ces jeunes filles pleines de PASSION et qui ne connaissent ni jupes ni pantalons.
  • Seikimatsu Occult Gakuen : Occult Academy (son p’tit nom) semblait bien parti. Une histoire originale, un charadesign atypique et une animation plutôt bonne, mais il a pêché par un manque de rythme et une fin rushée. On lui accordera néanmoins quelques points pour son humour assez délirant au final, pour peu que l’on se prenne au jeu, et surtout grâce à Maya. DAT ASS.
  • Ore no Imouto… enfin Oreimo quoi : S’il fallait faire un top des héroines d’anime les plus irritantes, Kirino arriverait en excellente position. Je n’ai d’habitude rien contre les personnages tsundere (qui sont d’abord très pénibles puis deviennent très mielleuses) mais là elle pousse le bouchon un peu loin. Fort heureusement l’anime est sauvé par du contenu hyper reférentiel pour n’importe quel otaku qui se respecte. Je me suis pris des tas de réflexions sur l’épisode 9 où l’on m’a dit « J’ai eu l’impression de te voir en Kirino. » Sur le coup je n’ai pas trop sû si je devais le prendre bien ou pas… Mais je m’en souviendrai, Shikaze. Toujours est-il que Oreimo est un excellent pour peu qu’on accepte de laisser son cerveau à l’entrée et de le reprendre en partant. Reste à savoir comment ça va se terminer (et chose amusante, nous aurons droit à plusieurs fins, d’après une récente interview du staff.)
  • Amagami SS : L’anime romance et sentiments de la saison. Encore une fois les réalisateurs ont décidé de nous faire le coup des arcs multiples sans liens entre eux, même si pour un fois cela sert plutôt bien la série puisque cela nous permet d’avoir plusieurs mini-histoires de quelques épisodes. Amagami SS s’en sort plutôt bien en fait avec des dialogues fort sympathiques et surtout des héroines qui ont du charme. Si ça vous rappelle Kimikiss ~Pure Rouge~, c’est normal, ne vous en faites pas. Bien sûr certains arcs se valent plus que d’autres, et je dois avouer que mon préféré reste sans nul doute le premier avec la pétillante Haruka. C’est typiquement le genre d’anime às e regarder avec une tasse de chocolat chaud et un bon goûter devant soi.
  • The World God Only Knows : Apparement attendu par plein de monde sauf moi, j’ai été agréablement surpris par cette série au scénario amusant et aux personnages attachants. Bien sûr ça ne casse pas trop pattes à un canard, mais on passera quand même un bon moment dessus avec ses nombreux délires sur les jeux de drague  même si onr egrettera que chaque fille « capturée » perde la mémoire. Ca aurait été tellement plus drôle si elles s’étaient souvenues de tout, ce qui aurait rendu la tâche bien plus ardue pour notre héros au fil du temps…

Et voilà pour le Anime Catch-up de cet hiver. Je ne change pas trop mes habitudes de visionnage comme vous pouvez le voir… Une fois les quelques séries en cours terminées, je vais pouvoir m’atteler au revisionnage de Haruhi en Blu-Ray. J’ai regardé quelques épisodes rapidement et y’a pas à dire, même l’upscale de la saison 1 de 2006 vaut le détour. Ca explose de couleurs vives, c’est fluide, fin, et on prend un grand plaisir à revoir la série cette fois dans l’ordre chronologique. Notez que je changerai peut-être d’avis après avoir maté Endless Eight une seconde fois. Si j’arrive à résister à l’envie d’appuyer sur avance rapide.

Ma petite soeur ne peut pas être aussi mignonne – Premières impressions

Sous ce titre étrange, se cache en fait une série ultra référencielle comme je les aime. Vous savez, Lucky Star, Nogizaka Haruka no Himitsu ou dans une certaine mesure Hayate no Gotoku…

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Oreimo de son petit nom et Ore no Imōto ga Konna ni Kawaii Wake ga Nai de son grand nom est un anime issu, comme d’habitude depuis qu’une certaine Haruhi Suzumiya est passée par là, d’un light novel, ces romans assez agréables à lire qui fleurissent au Japon.

Avec un nom pareil (« Ma petite soeur ne peut pas être aussi mignonne ! ») on peut être certain de ne pas être pris en traître. On a affaire à une comédie légère au sein de la famille Kôsaka. Une famille composée d’un lycéen somme toute banal, d’une mère somme toute normale, d’un père somme toute anti-otaku et d’une petite soeur… hum, comment dire, peste ? Non, le mot n’est pas assez fort. Kyousuke est royalement ignoré par sa soeur. Snobbé même. Kirino n’a beau être qu’une collégienne, elle ne parle jamais à son frère, et pourtant obtient d’excellentes notes à l’école et est très populaire.

Seulement voilà, elle a un lourd secret.

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Kyousuke va trouver dans l’entrée un DVD qui traîne. Un DVD d’anime déjà, dans cette maison, c’est pas vraiment le genre, mais lors qu’il l’ouvre, il découvre à la place du réel DVD un DVD de jeu hentai pour amateurs de siscon : comprenez, ceux qui aiment les petites soeurs. L’histoire aurait pu sombrer dans un trip Welcome to the NHK à ce moment, avec le héros qui part en sucette et se met à jouer au jeu puis fantasmer sur sa petite soeur… Mais non.

Il va plutôt essayer de plus ou moins discrètement faire sortir le propriétaire de sa cachette, et il découvrira que c’est en fait un DVD appartenant à la petite soeur qui d’habitude l’ignore totalement.

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Et là vous vous dites « Mince, ils nous refont le coup de Nogizaka Haruka no Himitsu » sauf qu’en fait non, enfin pas tout à fait. Ca reste une comédie légère, faites par des otaku, pour des otaku, sponsorisé par des otaku, qui passe à des horaires d’otaku… Bref vous m’aurez compris, Oreimo nous offre pour le moment une série pleine de références (la petite soeur a une collection de jeux hentai à faire pâlir n’importe quel amateur à son âge, avec des titres aussi spéciaux que Cross Days, School Days, Summer Days, et des titres plus sympa comme Flyable Heart…) mais aussi avec une animation qui tient la route et des couleurs chatoyantes. A la technique, rien ou presque à reprocher pour ce type de série, somme toute.

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Non, là où ça tape fort, et c’est ça qui fait finalement qu’on accroche au concept de la série, c’est de voir cette fille d’habitude si dédaigneuse faire sa tsundere de service face à son frère avec qui elle partage son secret. Elle ne veut bien évidemment pas que ses parents soient au courant. Ca pourrait lui donner un moyen de pression, mais non, Kyousuke est un héros, il ne va donc pas faire chanter sa petite soeur, voyons ! On laissera ça aux doujinshis douteux.

Tout l’intêret jusqu’ici, pour le premier épisode tout du moins, c’est le personnage de Kirino : otakette qui vit en secret, et se soulage comme elle peut en mettant son frère dans la confidence. Honnêtement je ne sais pas où ça se dirige, n’ayant lu ni le manga ni le light novel, mais on va probablement avoir affaire à une suite d’épisodes amusants sans réelle intrigue derrière. Le premier épisode était néanmoins prometteur à condition d’être otaku et de ne rien avoir contre le sister complex et les tsundere en général (car Kirino en est une sans le côté furie hyperactive auquel on nous habitue.)

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Bref, wait and see, le premier épisode m’a laissé bonne impression.