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Comiket Pandemonya, un nouveau light novel français

C’est toujours un peu délicat pour un auteur d’évaluer ses pairs. Parce qu’on sait mieux que quiconque que la critique est facile et que l’art est difficile. Parce qu’on sait aussi ce que c’est de recevoir de mauvais retours. Enfin, il y a aussi le fait qu’on a pas forcément la bonne légitimité pour critiquer parce qu’on a une vision trop idéalisée de ce que devrait être un bon ouvrage. On est trop exigeants avec ce qu’on a entre les mains, on ne peut pas s’empêcher d’analyser ce qu’on lit et de voir les défauts en leur accordant plus de poids qu’ils n’ont réellement.

Mais avant de continuer, présentons un peu l’oeuvre.

 

Comiket Pandemonya est donc écrit par Yorak et illustré par Ren. Yorak publie sur son site ses nouvelles, et celle-ci a pu être publiée en physique via un Ulule lancé il n’y a pas si longtemps.

L’histoire, c’est celle de Shizuku, une dessinatrice qui participe au Comiket, et qui va rencontrer une autre dessinatrice du nom de Kana. Les deux vont se lier d’amitié et participer ensemble au salon et faire vivre au lecteur les aléas de participants du Comiket.

Le pitch de base est assez simple, pour une histoire qui l’est tout autant, puisqu’elle tient en environ 150 pages (à vue de nez, je n’ai lu que la version numérique et feuilleté la version papier).

On va commencer par parler un peu du fond, c’est à dire de l’histoire, des personnages, sans trop spoiler évidemment.

Une démone et une ange au Comiket

Le côté fantastique ressort dés les premières pages où on s’aperçoit que Shizuku et Kana sont en fait deux habitantes du paradis et des enfers. Si l’histoire se veut assez touchante en racontant l’amitié des deux filles, elle y arrive très rarement. Peut-être est-ce parce qu’il s’agit d’une nouvelle qui veut en faire trop en trop peu de pages, mais j’ai eu du mal à ressentir quelque chose pour Shizuku et Kana. Déjà parce que Shizuku est l’archétype de la fille super mignonne, enfantine et qui alterne entre pleurer et rougir (elle ne sera pas la seule à rougir beaucoup), mais aussi parce que Kana prend parfois des décisions assez irréfléchies sans se poser réellement de questions (ni sans que le narrateur ne s’en pose beaucoup lui-même).

Au cours de ma lecture, ce qui m’a le plus marqué, c’est que ça m’a rappelé ce que j’écrivais il y a une vingtaine d’années (hashtag vieux). Pas dans le sens péjoratif du terme à proprement parler, mais avec une certaine nostalgie, en fait. Une histoire simple, des personnages simples, un peu incohérents parfois. Peut-être que je ne suis pas (ou plus?) le public visé, mais c’était parfois trop dégoulinant de mièvrerie. Et pourtant, je m’y connais en miévrerie ! Pour que je dise ça, c’est que vraiment Yorak y est allé un peu fort !

Le côté fantastique du récit est aussi malheureusement un peu téléphoné. Il m’a donné l’impression d’avoir été ajouté au pitch de base qui était de raconter une expérience côté exposant au Comiket. On comprend aisément que par son format de nouvelle, l’auteur ne puisse pas élaborer plus sur le sujet des mondes des anges et des démons, mais du coup l’enjeu final (que je ne vais pas révéler ici) paraît bien trop léger et son dénouement l’est encore plus. On a surtout l’impression que Shizuku se voit plus bousculée par les évènements. C’est un personnage qui, oserais-je dire, ne sert à rien. C’est à elle qu’il arrive le plus de choses, mais au final elle n’agit pratiquement jamais, ne prend pratiquement aucune décision. Elle subit plus l’histoire autour d’elle qu’elle n’en est actrice, contrairement à Kana qui fait pratiquement tout. Peut-être qu’un meilleur équilibre aurait pu être obtenu en lui donnant un peu plus de répondant et en en faisant autre chose qu’une sorte de clone de Mikuru Asahina de La Mélancolie de haruhi Suzumiya.

Il y a également des petites choses qui me chiffonent pas mal à droite à gauche au cours de l’histoire. Tout est trop aisé pour les personnages, il n’y a pas vraiment de pépins mis en travers de la route des personnages, tout se déroule trop bien, en fait. Dans une série tranche de vie c’est normal, mais là un ultimatum est clairement posé à partir d’un certain point du récit, et les personnages vont arriver à plus ou moins s’en sortir sans casse. La morale à la fin va dans le bon sens, mais elle n’est pas suffisament bien mise en avant alors qu’elle est particulièrement importante. Sans spoiler, disons que le dénouement tombe finalement comme un cheveu sur la soupe.

Dernier point sur le fond et qui va m’amener à vous parler de la forme : on comprend très vite que le but de Yorak est de nous parler de l’expérience exposant au Comiket, mais la narration se perd parfois dans ces explications qui n’ont que finalement pas de sens ou de cohérence avec le récit. C’est comme si par exemple, dans Blind Spot, j’avais expliqué que les lignes éléctriques au Japon sont aériennes au lieu de souterraines comme chez nous pour que ça soit plus simple de rétablir le courant en cas de séisme. C’est une super info à caser sur le Japon mais ça n’a pas beaucoup d’intêret dans le récit. J’ai eu l’impression que l’auteur voulait surtout faire valoir son expérience de vie au Comiket, cette convention hyper populaire où des milliers de dessinateurs exposent et vendent leurs oeuvres, plus que l’histoire et ce qui arrive aux personnages. Encore une fois un meilleur équilibre aurait été bien entre histoire et anecdotes, car parfois j’ai eu l’impression de lire un documentaire sur comment être exposant au Comiket. Après ça reste une question de goût, je pense, mais je n’aime pas vraiment quand le narrateur me prend par la main et tente de m’expliquer des choses comme par exemple comment se passe en détail l’inscription au Comiket : en général dans un récit, on essaye de faire comprendre au lecteur des concepts inconnus au travers des personnages, par leurs actes et leurs paroles. Ca peut vous paraître tout con, mais par exemple si j’écris ceci :

– Hey, tu as bien envoyé ton inscription dans les temps ?

– Oui mais comme mon cercle n’a jamais participé, je vais devoir être tirée au sort…

Apprendre par les personnages est beaucoup plus naturel est digeste. Les informations sont distillées, le lecteur déduit ce qu’il veut bien déduire de tout ça, et l’amener à comprendre comment fonctionne le point qu’on essaye d’expliquer est bien plus gratifiant pour lui. Pour reprendre un exemple encore plus vu et revu :

– Tu as vu le débat hier soir à la télé avec Minoru ?

– Quoi ? Il y avait une émission avec Minoru hier ? Minoru, l’acteur le plus en vogue en ce moment ?

C’est con, on ne dirait pas ça dans la réalité, mais dans un récit ça passe car ça nous donne quelques informations rapides au travers des personnages plutôt que via le narrateur (même si ce dernier peut en rajouter une couche rapidement, au moins on a les bases.)

Pour donner un autre exemple dans Eternity que j’écris en ce moment, Nanami, une androïde a besoin de maintenance : les personnages humains l’aident en la réparant, ce qui est idéal pour introduire au lecteur le fonctionnement de l’androïde et d’expliquer en quoi consiste un être fait de métal. Typiquement, dans un récit où on tente de parler d’un sujet inconnu pour le faire découvrir au lecteur, on va introduire un personnage pas du tout familier avec ce sujet, ce qui permet, en expliquant à ce personnage encore vierge de tout Comiket par exemple, comment ça fonctionne. Je pense qu’en faisant des deux héroïnes deux dessinatrices, l’auteur ne s’est pas rendu compte qu’il s’enfermait dans son concept en laissant le lecteur un peu dehors. Du coup il est difficile pour ce dernier de se projeter dans le récit.

En fait tu as commencé à évaluer la forme tout en parlant du fond, là…

Bah oui, les deux sont indissociables dans un récit, c’est évident !

Il y a pas mal de choses à dire sur la forme. Déjà, il y a un certain nombre de fautes dans le produit fini. Le pire c’est qu’elles sont surtout au début et moins sur la fin du récit. Dans le cas d’une publication web cela n’est pas très embêtant car on peut facilement corriger, surtout si c’est gratuit. Dans un livre vendu physiquement par contre, ça picote un peu plus déjà pour le lecteur. Après soyons honnêtes : il est difficile d’éradiquer toutes les fautes dans un récit de 150 pages, mais autant à la première faute on se dit « Bon ok, petit souci de relecture c’est pas grave », au bout de la quatrième ou cinquième on commence à se demander si ça a vraiment été bien relu.

Petite parenthèse sur le processus de correction et de relecture. C’est le côté le plus barbant de l’écriture. Ce n’est pas facile, c’est long, fastidieux, mais il faut le faire et surtout prendre le temps de le faire. Cela ne sert à rien d’aller vite. Avec Mop et QCTX pour Eternity, on passe aisément 4 à 5 heures sur un seul chapitre pour relire, remettre de l’ordre dans les paragraphes ou tout simplement corriger des dialogues qui sonnent creux. Blind Spot, qui compte environ 150 000 mots, a pris à peu près un an à relire efficacement, sans que ça nous bouffe tout notre temps non plus, mais genre à raison d’une soirée par semaine.

Tout ça pour dire, la relecture ce n’est pas facile, mais elle est primordiale pour transformer une roche brute en diamant (ou un truc s’approchant d’un joyau, au moins.) J’y reviendrai tout à l’heure.

Au niveau du style d’écriture, j’ai pas mal regretté aussi la sur-utilisation de termes japonais. C’est quelque chose à éviter en règle générale dans un récit. Makaijin par exemple aurait pu être tout simplement écrit en « habitante du monde des démons. » Alors oui, Makaijin ça fait plus court à taper, mais comme hentai qui peut être traduit en pornographique ou érotique, il y a mille et une façons de se passer du japonais. La tentation est grande quand on est fan du pays et de la langue, mais il ne faut pas oublier encore une fois qu’on s’adresse à un public français pour qui les prénoms japonais sont déjà difficiles à retenir. Même tarif pour les suffixes japonais : ils sont utilisés alors qu’il y a de bien meilleures façons de retranscrire toute leur subtilité en bon français… Et là je suis désolé mais il faut absolument que je ressorte ce meme vieux comme le monde parce qu’il est parfaitement à propos :

Heureusement l’auteur ne va pas jusque là, mais j’ai eu parfois très très peur 🙂

D’un point de vue plus technique, il y a des règles à respecter quand on écrit un roman, surtout au niveau de la ponctuation et des dialogues. Là j’ai du mal à retrouver précisément les pages qui m’ont formé sur le sujet, mais péle mèle :

  • Un espace avant toute ponctuaton sauf , et .
  • On ne double pas la ponctuation (genre !! ou ??. !? à la limite…)

Ce sont deux règles qui me viennent immédiatement en tête mais en cherchant un peu, si on veut obéir aux règles d’écriture d’un roman, on trouve sur Internet des tonnes de pages sur le sujet. Je pense que Comiket Pandemonya a plus l’allure d’un récit web où on ne fait pas trop attention à ce genre de détails qu’un récit physique où ça saute aux yeux immédiatement une fois l’encre couchée sur le papier.

Autre point technique de mise en page qu’un ami m’a fait remarquer ce week-end : il n’y a pas d’utilisation de grille pour aligner les lignes les unes par rapport aux autres d’une page à l’autre. Ce qui veut dire que d’une page à l’autre l’interligne n’est pas tout le temps le même ce qui donne des choses un peu bizarre quand on met une page en face d’une autre. Encore une fois, ça peut relever du détail mais pour quelqu’un habitué à la mise en page (cette personne s’occupe de la version anglaise de Blind Spot) ça jure immédiatement.

Pour illustrer mes propos, voici deux photos, à deux endroits différents du livre : on remarque que les interlignes ne sont plus les mêmes.

A part ces détails, l’objet en lui-même, le livre, est de bonne facture, est possède quelques jolies illustrations. Je suis pas forcément le plus qualifier pour juger de leur qualité mais je n’ai pas trouvé grand chose à en redire.

Un dernier mot sur le 4ème de couverture : il y a un synopsis et une petite illustration, mais il manque cruellement des infos sur l’auteur et l’illustratrice. Qui sont-ils, comment les contacter…

Conclusion

En me relisant, je m’aperçois que je suis particulièrement critique et je pense que c’est même un doux euphémisme. Sévère ? Oui, certainement. Injuste ? Je ne le pense pas. La question qu’on va me poser c’est, est-ce que je regrette d’avoir participé au Ulule de Yorak ? Pourquoi ai-je écrit tout ceci ? La réponse est simple : non, je ne le regrette pas.

Parce que participer à ce projet financièrement ne m’a peut-être pas apporté de la grande littérature (si vous saviez tout le mal que je pense de la Grande Littérature…) mais j’aurai permis à quelqu’un de réaliser l’un de ses rêves, et surtout de réaliser le genre de rêve que j’ai eu : publier en version physique une oeuvre. J’ai un profond respect pour ceux qui mènent leurs projets à bien, et si je n’ai pas spécialement apprécié ma lecture, je suis quand même heureux d’avoir participé à sortir un light novel des recoins sombres d’Internet.

Surtout, je n’avais jamais entendu parler de Yorak, personne très sympathique au demeurant avec qui j’ai un peu échangé durant le Ulule et avant d’écrire ce billet. Si je me suis donné la peine de l’écrire, c’est avant tout pour le pousser à s’améliorer. Comme je le disais plus tôt, cela m’a rappelé, dans le style en tous cas, mes premiers écrits. En étant critiqué, en voulant progresser, j’ai énormément monté en niveau avec Blind Spot et avec Eternity. Il y a toujours moyen de s’améliorer, et ça passe, malheureusement, par la critique, parfois de gens qui sont peu tendres. Ce n’est pas en ne recevant que des compliments, souvent de proches d’ailleurs, qu’on avance. C’est en voyant ses erreurs et en tentant de les corriger.

Mon avis reste mon avis, il n’est aucunement une généralité. Nul doute que Comiket Pandemonya plaira à des lecteurs qui ne verront pas tous les petits défauts que j’y ai remarqué. Yorak sait qu’il peut compter sur moi s’il a des questions, je serai en tous cas ravi de l’aider à progresser selon mon emploi du temps.

J’espère que cette critique aura été constructive et intéressante pour lui comme pour les lecteurs de Meido-Rando. Ecrire, c’est facile, tout le monde peut ouvrir un bloc-notes et commencer à taper de la ligne au kilomètre. Ecrire sans fautes, sans redondances, en gardant tout le sens qu’on veut véhiculer, en respectant quelques règles de typologie et de mise en page, c’est déjà beaucoup plus compliqué.

Encore une fois, chapeau à lui pour avoir sorti un vrai livre qu’on peut tenir entre ses mains !

 

 

 

Le chapitre 4 de Eternity est disponible !

Eternity, c’est une petite histoire que j’écris depuis pratiquement 1 an. Suite à la parution de Blind Spot en 2014, je me suis dit qu’il pourrait être intéressant d’écrire une autre histoire avec un peu plus d’enjeux que ce que proposait Blind Spot. Cette fois c’est de la SF, avec un peu de romance et de comédie.

Le chapitre 4 « Les jours d’école » (garanti sans yandere) est donc disponible depuis quelque jours sur le site web d’Eternity. Les retours sont importants pour un auteur donc n’hésitez pas à dire ce que vous en pensez, il y a même des versions epub maintenant !

 

Des nouvelles de « Eternity, une éternité pour être heureux »

Un court billet pour parler un peu de Eternity :

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Eternity, c’est le nouveau light novel / roman que j’écris depuis quelques mois déjà. Il s’agit d’une histoire de science-fiction avec un peu de romance par-ci par là. Les chapitres sortent à peu près tous les 3 mois, le temps bien sûr de les écrire, et de les corriger comme il se doit.

J’ai doté Eternity récemment d’un site web, où les chapitres seront proposés gratuitement, avec des illustrations toujours faites par la talentueuse Sedeto. Justement ça tombe bien, elle a déjà finalisé une illustration de chapitre et j’ai publié la semaine dernière le chapitre 3 des aventures de Nanami !

Comme moi, elle fait ça sur son temps libre, n’hésitez donc pas à laisser un commentaire ou à nous mentionner sur Twitter directement (@AxelTerizaki et @Sedeto) pour dire ce que vous en pensez, c’est toujours sympa d’avoir des retours !

Pour finir, j’ai aussi fait une page Facebook dédiée à l’histoire. N’hésitez pas à laisser un like, ça fait toujours plaisir aussi 🙂

Voilà l’instant promo est terminé, vous pouvez reprendre une activité normale, merci d’avoir lu jusqu’ici !

Eternity chapitre 2 + illustrations des personnages !

Bon, le premier chapitre date du 11 Août, ça va donc faire 3 mois pour écrire un nouveau chapitre… Hmmm… Je me suis connu plus rapide, mais passons !

Vous avez manqué le chapitre 1 ? Le billet est par ici !.

J’apporte également d’autres cadeaux !

Illustrations

A cause de l’emploi du temps de ministre de Saeko Doyle celle-ci n’a pas pu continuer à bosser sur Eternity. Son travail actuel lui prend plus d’énergie que de temps, et c’est normal qu’elle préfère se concentrer sur d’autres choses sur son temps libre. Les discussions que nous avons eues au sujet de l’histoire ont été particulièrement enrichissantes (elle a beaucoup d’idées !) et les personnages ont été aussi définis en partie grâce à elle.

Mais elle n’était pas la seule à avoir voulu m’aider dans cette petite entreprise, et c’est donc la non moins charmante et douée Sedeto (qui reste une de mes meido d’élite !) qui va s’occuper du charadesign des personnages et des illustrations des différents chapitres.

Et elle a bossé dur !

Elle a d’ailleur voulu commenter aussi ses illustrations dans cet article 🙂

Sedeto : Merci encore à Axel pour cette proposition, c’est un challenge que je relève avec grand plaisir ! Sur les images qui vont suivre, les premières recherches sont vers le haut et les plus finies en couleur et vers le bas 😉

jin-pres

Jin Ichinose est l’un des personnages principaux de Eternity. Employé de bureau, il occupe néanmoins un poste important au labo de recherches où travaille sa petite amie Haruka Ayase. Passionné par les sciences, il n’ira jamais jusqu’au bout de ses rêves en foirant à plusieurs reprises les examens d’entrée à diverses écoles réputées, lui barrant la route à la carrière de scientifique. Il arrive néanmoins à travailler dans un secteur qui lui plait, et surtout non loin de sa dulcinée.

Au départ Jin dans ma tête avait un aspect un peu brouillon, une version plus agée du héros de Ano Natsu de Matteru. Puis au fil des discussions avec Saeko puis Sedeto, il m’est apparu que c’était mieux de l’avoir un peu plus sur de lui (surtout qu’il a tendance à se faire marcher sur les pieds un peu par Haruka, le pauvre !)

Sedeto : Jin est le seul personnage masculin du cast principal, mais c’est de loin celui qui me demande le plus de travail ! J’ai toujours été plus à l’aise avec les personnages féminins, mais Jin a la particularité de devoir marquer un âge entre adolescence et âge adulte, d’avoir l’air incertain mais d’avoir des points de charisme… C’est un mélange complexe ! J’espère que nous trouverons le bon équilibre entre les deux avec Axel bientôt 🙂

Haruka-pres

Sous ses airs de jeune femme de la ville, Haruka Ayase reste une scientifique qui n’a pas perdu son côté romantique et rêveur. Suite à la mort de ses parents alors qu’elle n’avait que 18 ans, elle a vécu seule et a éduqué sa jeune soeur Akari (10 ans à l’époque.) Elle a très tôt commencé à travailler pour survivre avec Akari, et a donc beaucoup de compétences cachées, en plus d’être une sacrée tête.

Haruka est sans aucun doute mon personnage préféré mais lequel j’ai aussi eu le plus de mal à décrire à Sedeto. On a fait beaucoup d’échanges pour lui imaginer une coiffure déterminante qui permette de l’identifier facilement. Au final, on a gardé l’idée des mini-tresses sur les côtés. Elle a un look relativement actif et adulte, et comme vous pouvez le voir il y a eu plusieurs essais avant de trouver le bon compromis. Sa version « travail » avec les lunettes et la tresse est assez séduisante je dois bien avouer.

Sedeto : Cette version travail justement, c’est la première image que j’ai eu de Haruka avec sa tresse, sa veste scientifique et des lunettes. Il a fallu ensuite revenir vers une image plus générale du personnage, avec des cheveux libres qui n’empêche pas le personnage de bien se distinguer des autres. J’essaie aussi de lui trouver un style vestimentaire mature, j’avais commencé avec quelques inspirations « mori girl » mais il faut qu’Axel soit d’accord !

…Pourquoi pas 🙂

akari-pres

Akari Ayase entre au lycée au début de l’histoire. Aussi intelligente que sa grande soeur, elle lui doit énormément pour avoir été la mère qui lui manquait. Plus espiègle et taquine que sa soeur, elle n’en demeure pas moins une scientifique aussi dans l’âme, et préfère se tourner vers les sciences informatiques. Elle ne manque également pas de confiance en elle et compte bien marcher sur les traces de sa soeur.

Contrairement aux personnages précédents, je n’ai eu aucun mal à imaginer Akari, et Sedeto non plus visiblement ! Il y a bien eu un petit essai mignonnet tout plein tout en haut à gauche là, mais je voulais Akari un peu espiègle et sûre d’elle, et avec la ponytail obligatoire (je me suis contrôlé pour les autres persos féminins ! Je vous jure !) Au final, je pense que c’est le personnage sur lequel Sedeto a eu le moins de mal à travailler.

Sedeto : De façon amusante, j’ai mis de grandes lunettes ronde à Akari avant même d’avoir lu cette information dans la description… C’était une vrai connexion mentale avec Axel, sur ce coup là ! Effectivement, Akari est venue très naturellement. D’ailleurs, c’est pour cela qu’il y a peu de dessin pour l’instant ! :’D

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La petite dernière des personnages principaux n’en est pas moins importante : il s’agit de Nanami, une jeune fille qui cache bien des secrets. Androïde de son état, elle semble chercher Haruka et est bien décidée à rester avec elle et Jin. Mais être un robot n’est pas forcément facile à vivre tous les jours, surtout quand on a pas les mêmes contraintes que les êtres humains.

Dans ma tête, Nanami avait une toute autre gueule que ce que vous voyez là. J’avais un mal fou à matérialiser ma vision en mots. Au final, Sedeto a fait un travail remarquable pour rendre le personnage à la fois artificiel (c’est un robot), et mignon (c’est une jeune fille). La version en haut à gauche fait un peu enfantine, mais en bas à gauche c’est déjà beaucoup plus en raccord avec l’âge qu’elle est censée avoir en apparence. Nanami est la petite chouchoute de l’auteur, comme vous allez le voir, et j’ai bien l’attention de lui faire afficher une large palette d’émotions. Je suis sûr que Sedeto n’aura aucun mal à l’imaginer avec différentes expressions qui vous feront craquer !

Sedeto : C’est vrai que Nanami sera sans doute la caution « moe » du titre, en étant terriblement attachante. D’ailleurs, moi aussi, j’y suis déjà très attachée ! Comme Nanami est genki, elle est facile à dessiner pour moi, et j’ai le sentiment de me l’être bien approprié.

N’hésitez pas à donner votre avis sur les personnages. Tiens je devrais peut-être remettre en place le système de sondages de Meido-Rando. Il n’a pas tourné de puis le dernier Grand Tournoi, haha.

Sedeto : Tous ces dessins ne sont encore que des croquis et des recherches, j’espère pouvoir vous montrer bientôt à quoi ressembleront les illustrations finies et bien léchées ! *retourne dessiner*

Le Chapitre 2

Vous pouvez le lire en cliquant ici !

Eternity-2

Il ne se passe paradoxalement pas grand chose dans ce chapitre, et il faut que j’arrive à me sortir de la tête le rythme de 1 chapitre = 1 journée de la vie des personnages. Je vais tâcher d’y penser pour de futurs chapitres et de me faire violence.

J’introduis également de nouveaux personnages secondaires, et il y en a encore à venir dans le prochain chapitre !

Je commence à bien m’approprier les personnages principaux aussi. Nanami est un peu plus réservée que je ne l’espérais au début, et là où j’avais plein d’idées pour Jin, c’est finalement Haruka qui les lui vole. Au début j’avais une idée très claire de Jin, et presqu’aucune pour Haruka (alors qu’Akari était vraiment limpide dans ma tête) mais finalement c’est l’inverse qui s’est produit, et c’est pas forcément plus mal par rapport à ce que j’ai prévu pour la suite des évènements.

A ce jour, le « plan » de Eternity compte 9 chapitres. Il est pas exclu qu’un chapitre vienne s’intercaler dans le tas, ou que j’en fusionne deux ensemble, mais globalement c’est l’idée. Ca fera a peu près 2 tomes de Blind Spot, si on doit comparer. Comme je l’avais déjà dit, je ne suis pas fan des histoires à rallonge et j’aime bien aller droit à l’essentiel. Si je dis que le plan peut varier c’est parce que je déteste suivre un scénario pré-établi. Beaucoup d’idées me viennent en écrivant, en me plongeant dans la scène, le feu de l’action.

Ecrire ainsi est assez capitvant, c’est également la première fois où j’écris une histoire avec une véritable intrigue. Avec des éléments que je ne dois pas encore révèler alors que les doigts m’en brûlent. C’est aussi un challenge car il faut penser à beaucoup de choses et j’ai peur de faire des erreurs dans les premiers chapitres que je vais ensuite payer cher par la suite. Comme je le disais, beaucoup de choses peuvent me venir en tête en pleine écriture d’une scène, et du coup, c’est délicat de trop prévoir, car en prévoyant trop on se ferme à toute fantaisie, à toute passion.

Et la passion, c’est important quand on crée ! L’imprévu fait aussi partie du fun !

Tout cela n’arriverait pas si je sortais l’histoire tout d’un coup mais il est de coutume de sortir ce genre d’histoires petit bou par petit bout afin de jauger l’intêret du public et de s’adapter aux commentaires des autres.

Eternity devient plus complexe et je me demande si je en vais pas créer un petit site web rien que pour lui comme j’avais fait avec Blind Spot avant qu’il ne soit publié.

Sinon dernier souci, à la base Eternity n’était qu’un nom de code et j’aimerais bien trouver un nom, ou tout du moins un sous-titre qui lui irait mieux. Maiiiis c’est chaud sans spoiler quoi que ce soit. J’avais une idée mais déjà utilisée par une autre oeuvre (et si je vous la dit ça va tout de suite vous mettre la puce à l’oreille, donc chut !)

Voilà, n’hésitez pas à dire ce que vous avez pensé de ce chapitre 2, et si vous êtes timides, envoyez-moi un mail plutôt que de laisser un commentaire ici !

Et un petit dessin pour la route, fait à la main avec amour par Sedeto !

nanami-akari

Le Projet Eternity (Light Novel)

TL;DR : j’écris une nouvelle histoire, lisez-là, le lien pour le premier chapitre est au bout de cet article.

Le projet Eternity, puisque c’est son petit nom pour le moment, est en gestation dans ma tête depuis la parution de Blind Spot il y a un an. J’avais préparé un prototype à faire lire à quelques rares élus pour Japan Expo 2014, puis je me suis pris d’autres trucs dans le genou : Jonetsu notamment, mais aussi la traduction et correction de Blind Spot en anglais, ainsi que divers projets d’importance à mon travail. Tout ça mis bout à bout occupaient 95% de mon esprit, les 5% restants étant dédiés à mon chat, aux jeux vidéo et aux animes et manga que j’ai suivis. Cela rendit toute tentative de réfléchir posément à une histoire vaine. Il faut bien se détendre dans la vie sinon on devient fou.

Le pire dans ce genre de cas, c’est qu’on est frustré car on a des bribes d’idées, une vision, mais on manque de trop de pièces du puzzle mental pour avoir une image parfaite de là où on va aller. Par exemple pour le moment, je ne sais toujours pas de quelle façon va se terminer l’histoire. Je sais dans quelle situation je veux la voir terminée mais le « comment y arriver » est encore pas mal flou.

Heureusement je suis bien entouré, et commencer à écrire va me permettre de faire marcher la machine à idées. On dit bien que l’appétit vient en mangeant !

Mais déjà, parlons un peu du synopsis, avant de continuer à parler de la naissance du projet.

Il était une fois…

Haruka, brillante scientifique et Jin, son compagnon, travaillent tout deux pour une multi-nationale portée sur la haute technologie. Alors qu’ils emménagent dans un quartier chic de Tokyo grâce à un coup de bol, le jeune couple rencontre une étrange jeune fille à la recherche de Haruka. Que lui veut-elle ? Pourquoi porte-t-elle des traces de blessures ? Quelle est sa véritable identité ?

J’avoue je ne suis pas très doué pour les synopsis. C’est mon éditrice qui rédigeait ceux de Blind Spot, il doit y avoir une bonne raison à ça !

Mais qu’importe !

Blind Spot étant terminé, je voulais me pencher sur une autre histoire. J’avais le choix entre ça ou une histoire d’heroic fantasy à la Slayers, genre que j’affectionne également, même si je suis particulièrement nul pour la fantasy, Enfin, n’écrit-on pas pour relever des défis ?

C’est dans cette optique que je me suis lancé dans Eternity. Une histoire complète, loin de la tranche de vie habituelle, avec de la science-fiction dans un contexte de monde réel comme savent si bien le faire les japonais dans leurs light novels ou mangas. Encore une fois, le style, les personnages, sont très inspirés du Japon. N’y voyez pas un weeabooisme aigu, mais plutôt une facilité d’écriture : ayant baigné dans l’univers du manga depuis mon adolescence, il me paraît plus aisé de concevoir des histoires imprégnées de cette ambiance, qui au risque de paraître affreusement cliché, oscille entre tradition et modernité. Oui il fallait que je la place. Autant on peut railler cette expression utilisée à tort et à travers, autant il faut bien avouer qu’elle est relativement juste. Les mangas nous montrent des japonais toujours accrochés à leurs traditions, cotoyant parfois des éléments de science-fiction comme des aliens, des robots, des voyages dans le temps ou des évènements surnaturels, tout en enrobant ça d’un bon paquet de vie quotidienne, qui permet bien souvent au lecteur de s’identifier aux personnage et de se dire, tel une Haruhi Suzumiya, que la vie serait bien plus amusante si tout ça pouvait nous arriver !

C’est ainsi qu’Eternity est né. Si Blind Spot était une histoire tranche de vie avec le twist de l’héroine malvoyante, il ne s’est guère passé de choses vraiment palpitantes (c’est un peu le but d’une histoire tranche de vie en même temps), j’ai décidé pour Eternity de changer de cap et d’inclure des éléments avec lesquels je ne suis pas forcément familier. Je suis sorti de ma zone de confort, en gros, et pas qu’avec l’histoire.

La technique

Après plusieurs essais, j’ai en effet réécrit le premier chapitre à la troisième personne. Dans les premières versions de ce premier chapitre, l’histoire était écrite à la première personne, du point de vue de Jin. Si c’était pertinent pour Blind Spot, c’était bien moins pratique pour Eternity, où la nécessité de raconter des moments de l’histoire hors des yeux de Jin se faisait sentir rapidement. Cependant, cela impliquait aussi de retravailler ma façon d’écrire le narrateur. Un narrateur omniscient certes, mais qui a bien moins de personnalité qu’un personnage établi comme Ayako l’était. Ayako pouvait se permettre de lancer des piques rapides entre deux lignes de dialogue, elle pouvait donner son avis sur un sujet et en exprimer tout le contraire, elle était capable d’insuffler une certaine vie au récit. Pour le moment, je ne suis pas pleinement satisfait de la narration dans Eternity car j’ai du mal à rendre ce narrateur un peu plus vivant, mais j’y travaille.

Et bien sûr, Saeko Doyle reprendra du service à mes côtés pour pondre quelques illustrations pour l’histoire. Elle fera aussi une partie du charadesign (l’autre partie, heh, c’est moi qui la fait, quand même :p). Tout cela, bien sûr, selon son emploi du temps de ministre (en gros, quand elle n’est pas en mode fangirl sur Psycho Pass, mais je peux la comprendre, cette série est tellement cool.)

Les pilliers du scénario

Passé ces quelques considérations techniques, il y a plusieurs points que j’ai voulu insérer dans l’histoire et qui ont motivé mon envie de l’écrire :

  • Tout d’abord je voulais un couple adulte et qui s’aime, Jin et Haruka. Je souhaitais me tenir à l’écart des amourettes d’adolescent(e)s encore au lycée, comme beaucoup de mangas et light novels aiment nous abreuver. Même si c’est loin d’être une histoire géniale, le visionnage de l’animé Golden Time, en 2014 a eu l’effet d’une révélation : c’était exactement le genre d’atmosphere que je voulais écrire, même si ça se passait principalement encore une fois dans un milieu scolaire, ce que j’ai aussi évité en faisant travailler Haruka et Jin directement. Banri et Koko, le couple de Golden Time, représentait ce que l’on voit trop peu souvent dans les histoires à la japonaise. C’était loin d’être parfait mais je trouvais leur relation mignonne à souhait. Je me disais souvent « Merde, j’aurais tellement voulu écrire ça ! ». Plein d’autres aspects de l’anime m’ont bien moins plu mais passons.
  • Je voulais une héroine forte, loin de la yamato nadeshiko japonaise. Haruka est une scientifique expérimentatrice. Elle est loin des clichés du genre, tout comme sa soeur Akari. De la même façon, Jin, qui est lui aussi versé dans les sciences, n’a pas suivi la même route que Haruka et a fini en garçon de bureau, destin qui malheureusement frappe de nombreuses personnes qui n’arrivent pas à suivre leurs rêves et à obtenir le poste qu’ils ont toujours rêvé d’avoir.
  • L’un des points importants était également d’avoir une… androide ! Que voulez-vous, on ne se refait pas, et l’un de mes plus grands amours de manga reste sans nul doute Mahoromatic à qui je dois ce site web et ma passion inconsidérée pour les soubrettes (mais attention, pas celles qu’on trouve la plupart du temps dans les histoires, où elles sont particulièrement sexualisées. Non, moi c’est les Mahoro, les Mariel, les Sachi, les Maria que j’affectionne particulièrement. Mais je m’égare.) L’une des héroines de l’histoire n’est autre qu’une androide et j’ai bien l’intention d’explorer ça un peu plus en profondeur que ne l’ont fait d’autres histoires du même genre jusqu’à présent. Par exemple ne pas voir l’androide japonaise comme une machine de guerre où un personnage doté de super pouvoirs, mais y voir plutôt un personnage avec ses avantages (liés à son statut d’androide) mais aussi ses faiblesses, comme par exemple la batterie, la durée de vie, véritable contrainte moderne de tous ici avec nos smartphones, ou encore ce dont est fait son corps, la maintenance que cela engendre… On pourra voir ce personnage de plusieurs façons différentes. Elle n’est pas forcément un outil, pas forcément une machine, mais pas forcément un être humain non plus malgré ses réactions assez humaines au final. Des oeuvres comme Time of Eve ou Plastic Memories m’ont beaucoup inspiré ces dernières années pour écrire ce personnage et j’ai vraiment envie de mettre tout mon amour dedans. Ce que je peux promettre, c’est que je ne veux pas en faire un personnage surpuissant sans aucune faiblesse.
  • Je voulais de l’équilibre. Il y a un équilibre à respecter quand on écrit de la science-fiction dans un décor moderne, c’est « à partir de quel moment je dis fuck aux lois qui régissent notre monde ? ». Comment insérer une androide aussi performante dans notre monde sans provoquer le chaos ni que ça soit trop sérieux ? C’est assez difficile et il faut faire sans cesse attention à ce qu’on écrit, à comment on tourne certaines scènes ou comment certains personnages réagissent. Il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’une histoire, d’un récit romancé : il faut que les personnages soient suffisament réalistes pour qu’on s’y identifie et qu’on les comprenne, sans que leurs réactions ne mettent en péril le déroulement du scénario. Ca paraît comme une excuse facile pour un auteur mais c’est aussi ce qui fait qu’on apprécie les mangas, qui seraient d’un ennui mortel si tout le monde réagissait de façon réaliste et si un peu de folie n’existait pas dans ces histoires !
  • Il y a d’autres points que je voulais aborder, mais ça vous spoilerait grave, ce qui serait moche, vous en conviendrez.

Conclusion

Même si je lui cherche encore un titre, Eternity n’en est qu’à ses débuts, (et si ça se trouve restera Eternity à tout jamais) et va probablement être écrit sur plusieurs années, comme ce fut le cas avec Blind Spot. Comme pour ce dernier, Eternity sera d’abord publiée ici. Je ne sais pas s’il existe des plate-formes francophones comme FictionPress, à vrai dire, donc si vous avez des pistes, je suis preneur. Le but sera, dans un premier temps, de se faire plaisir, de jauger l’intêret du public pour l’histoire, et si intêret il y a, voir si c’est suffisament rentable de sortir ça en format livre. Je suis plutôt satisfait des ventes de Blind Spot pour le moment. On ne peut pas en vivre, c’est clair et net, mais pour une petite histoire en trois tomes, c’est quand même déjà pas mal, sans rentrer dans les détails. Je connais aussi nombre de personnes qui préfèrent lire un livre en vrai que sur un ordinateur, et si mon premier roman a été édité, c’est avant tout pour eux, plus que dans l’idée de s’en faire de l’argent. On ne gagne pas tant que ça quand on écrit un seul bouquin.

J’espère en tous cas que ça vous plaira, n’hésitez pas à donner vos impressions dans les commentaires (préférable) et/ou sur Twitter ! Si vous voyez des soucis de mise en page ou autres, n’hésitez pas non plus, tant que c’est sur le net, ce n’est jamais finalisé !

Et avant de partir, un gros gros merci à Mop et QCTX qui ont passé avec moi plusieurs soirées à revoir et corriger ce chapitre. Google Docs et Mumble c’est très pratique pour ça !

Lire Eternity Chapitre 1 !