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Vivre au Japon, petits tracas quotidiens (5) (mis-a-jour)

Le courant électrique

Partir dans un pays étranger impose de connaître quelques points importants, parmi ceux-ci des questions simples telles « pourrais-je brancher mon sèche cheveux favori ? »

Alors qu’en France la prise de courant vous délivre 230V, au Japon elle ne vous donnera que 100V.

Avant de vous expatrier, assurez-vous que tous les appareils que vous comptez emmener seront compatible avec cette tension. Les valeurs acceptées sont écrites sur le transformateur, au dos de l’appareil a cote du fil de la prise, ou au pire dans la notice.
Revendez tout ce qui donnera des valeurs non-compatibles.

Avec l’explosion du nombre d’alimentation a découpage depuis 15-20 ans la majorité de vos appareils devraient passer, a l’exception notable des appareils ménager ou demandant de la puissance.

la forme de la prise.

Les prises européennes et les prises japonaises sont… différentes.

Une image vaut mieux qu’un long discours.

Prévoyez soit des petits adaptateurs, soit s’il s’agit de cordons détachables, en racheter sur place.

Plus complexe… la terre.

Une chose peut frapper quand on observe les prises japonaises et les appareils, c’est la quasi absence totale de prise de terre.
Alors que les prises rondes a trois broches sont une évidence pour un français, les prises japonaises avec leurs deux broches plates font presque cheap.
On peut même dire dangereuses avec les broches pouvant être exposées a l’air libre et atteignable du bout du doigt si l’on enfonce insuffisamment la prise.
Quand aux rares prises équipées de terre, le fil de terre et sa broche pendouillant font peur.

Il existe désormais des prises a trois broches, mais encore rares il faut souvent un adaptateur.

Mais a quel point le courant électrique au japon est dangereux ?

Tout d’abord rappelons a quoi sert la prise de terre.
C’est un circuit destine a recevoir le courant électrique qui se met a circuler anormalement lors d’un défaut, par exemple un fil dénude par usure qui se met a toucher la carcasse de l’appareil.
En l’absence de mise a la terre, cette carcasse pourrait devenir un piège pour l’innocent qui poserait simplement sa main dessus, du moins en théorie mais selon les pays les effets seront différents.

Mais il se passe quoi dans les autres pays ?

USA, Canada, Australie.
Le circuit a cette apparence.
terre-us
Neutre mis a la terre et distribue.

En un mot, vous mourrez !

En cas de défaut avec vous au milieu, vous créez le circuit directement phase-neutre comme si vous preniez dans chaque main chacun des conducteurs de la prise.
Le courant de défaut est très intense et se détecte mal et est source de départ de nombreux incendies.
Ont peut même ne tirer qu’un fil de phase, la terre faisant office de neutre.

Grande-bretagne
Le circuit a cette apparence.
terre-uk
Neutre mis directement a la terre

Vous mourrez aussi !

La aussi les courants de défauts sont très intenses du au même constat que précédemment, il y a des différences mais passons sur les détails, les effets sont les mêmes.

Europe
Le circuit a cette apparence.
terre-ue
Neutre impédant.

Le neutre est bien a la terre mais passe par un système de résistances pour limiter le courant de défaut.
Vous recevrez une vilaine décharge mais suffisamment limitée pour que le temps que le disjoncteur se déclenche votre vie ne soit pas mise en danger.
L’Allemagne et les pays d’Europe de l’est ont un circuit encore plus complique avec une compensation active du courant de défaut appelée bobine de compensation ou d’extinction.

Japon, Irlande
Neutre isole.

terre-jp

Le neutre est distribue avec les phases et n’est pas connecte a la terre.
Se remarque facilement avec les transformateurs situes en haut de poteaux, bien isoles du sol.

Ici un défaut est très difficilement détecte car il n’y a presque pas de circulation de courant.
Le défaut pourra exister un très long moment avant d’être détecte.
De fait un humain touchant seulement une phase ne recevra que très peu de courant.

Mais encore ?

Cependant d’autres paramètres entrent en ligne de compte.

Le courant a une fréquence de 50Hertz au nord du Japon (Tokyo, Tokyo-est), mais 60Hz au sud (Kyoto, Kyoto-ouest), dans la pratique vous ne voyez pas la différence, mais les appareils se basant sur la fréquence du courant électrique pour établir une base de temps n’apprécient pas.
De nos jours c’est devenu rare mais on peut penser immédiatement aux téléviseurs CRT.
C’est aussi la raison pourquoi lors de la destruction de la centrale de Fukushima il ne fut pas possible d’équilibrer la charge de la consommation sur l’ensemble du pays.
Les raisons sont historiques liées au fournisseur et constructeurs de centrales étrangers.

Avec une tension de seulement 100V le courant atteint des sommets et il n’est pas rare de voir des logements équipes d’un disjoncteur principal de 60 Ampères.
pour rappel P=UI pour avoir 1KW en France avec 230V il vous faudra 4.3A, au Japon avec 100V, 10A.

De même la déperdition dans les câbles, pour simplifier en courant continu elle est exprimée avec p=rI2.
dans un conducteur de 1Ohm, la déperdition sera pour les valeurs précédemment citées de 18,4W en France, et 100W au Japon.

Le champ magnétique et le rayonnement générés sont intenses.

En France les associations qui râlent pour les antennes de radiotéléphone sur les toits créant quelques volts par mètre de rayonnement mourraient d’apoplexie, on atteint ici des valeurs en centaines de volts le long des circuits électriques.
démonstrations sont faites sur divers sites japonais qui prennent conscience du phénomène avec l’explosion du nombre d’appareils en tous genre.

La terre ne montre un défaut que par la circulation du courant généré par le rayonnement.

On le voit chaque pays a son point de vue et ses mises en œuvre, chaque problème amène sa solution et ses effets collatéraux.

Cadeau bonux.

Un détail très intéressant se trouve cache dans les tableaux électriques dans les domiciles japonais.

Il est possible très facilement d’avoir du 200V !

Comme le montre cette image, on voit clairement arriver trois fils dans le tableau électrique, le neutre et deux phases.

Les disjoncteurs de petite taille faits pour séparer les pièces et équipements sont relies alternativement sur le neutre et une des phases, on en tire 100V.
Mais si on branche sur les deux phases, on obtient alors 200V.
Mieux, les disjoncteurs peuvent fonctionner a cette tension c’est même écrit dessus.

Juste une petite idée en passant, je vous laisse imaginer.

[Update]

Pour apporter des précisions sur la prise terre japonaise, j’ai pu trouver un peu plus d’information.

Relier une terre avec un neutre isole n’a que peu d’intérêt car on se trouve en circuit de transformateur d’isolement, c’est pourquoi la prise de terre est le plus souvent reliée au neutre dans l’installation domestique.
On se retrouve alors dans un cas comparable au cas des USA ou la Grande-bretagne avec des courants de défaut élevés, a la différence qu’ils se produisent dans la boucle locale du logement.
Les risques d’incendie restent élevés en raison de l’importance de l’arc électrique engendré.

Pour ceux qui se posent la question de savoir combien de courant il faut pour blesser ou tuer un homme, ce petit schéma devrait vous éclairer, se rappeler qu’on parle seulement de milliampères !

Vivre au Japon, petits tracas quotidiens (4)

Économies d’énergie, are you kidding me ?!

On nous aura bien cassé les pieds à coup de reportages sensationnalistes tous plus fumeux les uns que les autres (non, tout le Japon n’est pas en ruines !), mais oui le Japon a bien été frappé le 11 mars 2011 par ce qui est de mémoire d’homme avec celle de 1923, la plus importante catastrophe sismique que le pays ait connu.

La conséquence, fort médiatisée fut la destruction suite aux dommages subis, de la centrale nucléaire de Fukushima.
Je laisse de coté les conséquences de la destruction d’un cœur de réacteur par la suppression de son refroidissement, ce n’est pas mon propos ici.

Je m’intéresse surtout aux conséquences qui touchent l’ensemble du pays et aux raisons profondes.

Premier point, une centrale de ce type en moins c’est quelques Mégawatts en moins de disponibles pour tout le monde. Ajoutons à cela la pression de l’opinion publique internationale qui force à arrêter le tout nucléaire, et dans l’immédiat, faire suspendre l’exploitation de toutes les centrales du pays, le fait peu connu que le nord et le sud du pays ne partagent pas les mêmes normes électriques (50Hz et 60Hz) et vous obtenez un cocktail détonant de pénurie énergétique.

Tellement détonant qu’il est intenable, le Japon a fait redémarrer la quasi totalité de ses centrales. Dommage pour les écolos, mais c’est l’explosion des rejets de CO2 car on utilisera à la place des énergies fossiles ou l’atome.
Non il n’est pas possible sur un coup de tête de tout couper, voilà c’est dit.

Conséquences de la crise de l’énergie, la facture explose.
Un japonais rira très fort de l’augmentation de quelques % de la facture de gaz devenue le marronnier de l’hiver en France depuis 2-3 ans.
A ceci se combinent plusieurs effets pervers insoupçonnés.

1- le décalage horaire

Étrange titre que celui-ci n’est-ce-pas ?
Il faut pourtant savoir que le Japon vit en décalé sur l’ensoleillement par rapport à par exemple la France.

En hiver au solstice il fait jour vers 7h et il fait nuit à 16h30, en été il fait jour à 4h et il fait nuit à 20h.
N’avez vous jamais remarqué dans vos dramas ou anime que les matsuri avec leurs feux d’artifice se font en famille avec des jeunes enfants ?
Imaginez vous cela en France où il faudrait attendre la nuit donc 22h30-23h en été, alors qu’il devraient déjà être couchés ?

De fait il faut allumer la lumière très tôt (à l’heure où j’écris ces lignes il est à peine 16h et il fait déjà très sombre), ce qui fait une consommation électrique importante sur l’ensemble d’un pays.

2- le climat

Le Japon s’étend sur plus de 3000kilomètres, il y a donc différents climats rencontrés mais d’une manière générale on peut s’accorder sur l’été écrasant, accompagné d’une humidité étouffante venue du pacifique.

La climatisation est une quasi-obligation et se trouve fleurissant partout sur les façades des immeubles, mais tout cela ne fonctionne pas sans, devinez ?
Électricité, une fois encore.


Et ne comptez pas sur la fraicheur nocturne, l’humidité fait que les températures ne baissent que très peu durant la nuit.

Après comme partout vous trouvez l’hiver qui apporte au moins le réconfort d’être la saison sèche, où l’humidité vous laissera tranquille certes, mais où du coup il faut passer son climatiseur en chauffage, ou sortir le radiateur.

Vient ensuite des spécificités avec le nord très froid à Hokkaido, voyant souvent la neige d’octobre à avril, et le très chaud au sud à Okinawa, qui a déjà un nom d’île tropicale. Il faudra donc dans ces régions redoubler les équipements pour garder une température de confort.

3- le logement

C’est là que le bas blesse franchement.


Les maisons et appartements japonais ne sont pas, loin de là, un modèle de conservation thermique. L’isolation est au mieux insuffisante, voire inexistante.
Le double vitrage est une exception, provoquant encore plus de déperdition.
En bref on passe son temps à gâcher du chauffage ou de la climatisation.

Pas de chauffage central non plus dans les immeubles, les vendeurs de chauffage portatifs et autres appareils tels les tapis chauffants ont de beaux jours devant eux.

Un exemple, dans mon appartement pourtant loin d’être mauvais ou délabré, on y constatera une température moyenne de 13 degrés si on ne fait pas fonctionner le chauffage de la journée, bien peu agréable de rentrer chez soi pour ne même pas pouvoir se découvrir, tout autant que pour s’habiller le matin.

Les problèmes de sismicité et d’humidité faisant gonfler la facture d’architecte, les constructions ne sont pas aussi bien conçues en terme d’isolation qu’elles devraient être, et un cahier des charges français passe pour un conte de fées.
A noter bien sûr les exceptions des extrêmes, un immeuble de Hokkaido sera bien plus isolé car dans cette région le froid est vraiment mordant voire serait mortel dans un logement mal conçu.

La conclusion ?


On peut voir des labels sho-enerugi (省エネ faible énergie) vantés partout mais ce ne sont que des pis-aller à des problèmes de fond, racheter un appareil qui fait la même chose que l’ancien pour prétexte qu’il consomme moins d’énergie est un véritable gâchis et est très répandu.

Des publicités risibles fleurissent sur les espaces publicitaires (« voulez vous du bon air ou de l’air prémium ? » pour une climatisation, comprenne qui pourra, ça vend du rêve) mais on ne fait que repousser la vraie question qui est « comment ne plus gâcher l’énergie ».

c’est justement là où la France et l’Allemagne notamment font beaucoup d’effort depuis 30 ans avec des normes, des équipements pour les maisons individuelles (le double vitrage est devenu un automatisme), des immeubles HLM retapés intégralement pour ne plus alimenter en vain un chauffage central qui ne fait que perdre la chaleur qu’il produit, etc.
Enfin même si l’on n’importe pas le concept de l’heure d’hiver, heure d’été, peut être qu’avoir de l’ensoleillement jusqu’à 22h serait plus utile que d’en avoir dès 4h quand 90% de la population dort encore…

Bref, juste quelques idées pour gagner quelques Mégawatts devenus précieux.

Vivre au Japon, petits tracas quotidiens (3)

La fucking banque, suite

Comme vu précédemment les banques japonaises ne vous aiment pas.
A l’exception de la banque postale qui aime tout le monde et qui revendique ainsi dans les formulaires de Furikae et Furikomi un encart exprès pour elle, rien que ça.

J’ai indique précédemment que créer un compte a la banque postale était une bonne idée même si l’on possède un compte en banque métropolitaine, je vais même aller plus loin, il est intéressant d’avoir lorsque vous le pourrez, un compte dans chaque banque métropolitaine.

Pourquoi cette folie me direz vous ? Plusieurs raisons.

1- faire comme les japonais
c’est peut-être idiot mais « a Rome fais comme les romains ».
Parlez en a des relations japonaises ou observez si vous en avez l’occasion, une majorité de japonais ont 2 ou 3 cartes différentes sur eux.
Vous pourrez aussi voir pléthore de cartes de points de fidélité, presque chaque boutique et convini a la sienne.

qui n'en veut

2- les cartes de boutiques
Diverses enseignes proposent d’avoir chez eux une carte Visa ou Mastercard, vous pouvez ainsi avoir une carte Lawson, 7Eleven, Muji, Softbank (qui comme son nom ne l’indique pas est un opérateur telecom), etc.
Ces cartes sont souvent plafonnées a par exemple, 200000Yens de retrait par mois.
Cette carte permet une utilisation type Visa classique en plus d’avantages dans la boutique.

3- les services associes aux cartes
Vous pouvez avoir une carte faisant ETC (pour les péages automatiques d’autoroute), une carte faisant Suica (payement des transports et porte monnaie virtuel a Tokyo, j’y reviendrai), carte faisant des Miles chez ANA, etc… les combinaisons sont même possibles.

carte multi

Mais surtout la raison principale est le point suivant
4- les frais bancaires

Si en France on paye un forfait mensuel pour avoir une carte bancaire ce n’est pas le cas ici.
Les banques japonaises facturent leurs services a la prestation.
De fait avoir un compte et une carte dans plusieurs banques ne coûte rien, seulement si vous vous en servez.

Par exemple :

-retirer de l’argent a un ATM de votre banque vous coûte un supplément si vous le faites en dehors des heures d’ouverture des guichets, même si ceux-ci sont bien entendu ouverts 24/24. Comptez environ 210Yens.

-retirer de l’argent a un ATM d’un autre établissement vous coûte un supplément, sauf si le propriétaire de l’ATM en question a un accord avec votre banque. C’est le cas par exemple de la chaîne de Convini 7Eleven qui a créé des partenariats avec les banques principales et ne fait pas payer les retraits en journée (voir point précédent qui s’applique encore).
A signaler, votre carte Visa française marche aussi a l’ATM du 7Eleven, en plus de l’ATM du bureau de poste !

maintenant oui

-faire un Furikomi vers un site marchand ne vous coûte rien si vous avez un compte dans la même banque que l’entreprise. Des grosses enseignes comme Yodobashi ont même plusieurs comptes dans diverses banques pour rendre service a la clientèle en évitant les frais.

Pour finir, un point important a se rappeler.
Les cartes japonaises Visa ou Mastercard fonctionnent souvent sur le système du « crédit » (je met quand même entre guillemets) c’est-a-dire que les achats que vous effectuez s’additionnent et la somme vous est prélevée a la fin du mois, faire donc attention au coup de gourdin si vous morcelez vos achats sur plusieurs comptes, vérifiez que ceux-ci soient bien approvisionnés.
La pénalité est le report sur le mois suivant majoré de plus de 10%.

Vivre au Japon, petits tracas quotidiens (2)

La Fucking banque !

Difficile de faire plus explicite en une ligne, le système bancaire japonais a des spécificités à vous dresser vos cheveux de gaulois sur la tête. Je ferais plusieurs articles dessus car le sujet est vaste et il faut bien y être confronté, tant que l’homme ne vivra pas que d’air pur et d’eau fraiche…

Pour commencer il faut savoir que comme en France il y a la banque postale appelée Yuucho ゆうちょ et les banques métropolitaines, les plus connues étant Mizuho(みずほ銀行), UFJ(UFJ銀行), MitsuiSumitomo(三井住友銀行).

Problème, les banques métropolitaines vont vous refuser une ouverture de compte si vous résidez depuis moins de 6 mois sur le territoire.

Partant de là, question, comment se faire virer son salaire ?

Solution 1:
Se faire payer en cash.
cash
Le pays manipule énormément d’espèces, tout le monde se balade ayant sur lui des liasses de billets, c’est un fait assez troublant (je vais y revenir un jour), donc cela n’a rien de choquant.

Solution 2:
Ouvrir un compte banque postale Yuucho.
Attention il n’est pas sûr que votre employeur puisse faire des virements sur ce type de compte, le paiement en cash du point 1 pourra alors trouver écho ici, vous mettrez votre paie en liquide sur ce compte.
Ouvrir un compte Yuucho est très simple, c’est donc de manière générale une bonne idée que d’avoir un compte de ce type.

Solution 3:
La plus radicale, votre employeur est une grosse boite avec un compte bancaire important, votre employeur peut taper du poing avec son conseiller attitré et demander à ce que l’on créé un compte pour son nouvel employé.
Aucun banquier n’osera refuser.

Les cartes

Arrive alors le fracassage de crâne suivant…

En France on obtient de manière presque automatique une carte type carte de crédit Visa, notez bien les mots que j’emploie.

Le Japon est resté à un système de cartes plus primitif, par défaut vous obtenez une carte de retrait ou Cash Card, elle vous permet de retirer des sous aux distributeurs, et c’est tout.
cash card

Il y a des cartes de paiement, mais par défaut ce n’est pas Visa, oubliez donc des marchands genre Amazon.

Enfin la carte Visa, problème il s’agit de cartes de crédit, or les banques japonaises ne sont pas chaudes pour donner des facilités de crédit à des étrangers, il y a eu des précédents avec des migrants notamment chinois. Ne comptez donc pas obtenir une Visa japonaise facilement ou rapidement.
wattaaaaaaa

Il y a une solution de replis inattendue : la Visa prépayée !
non ? si !

vous achetez une carte prépayée en Convini (je ferais un article sur eux), vous vous enregistrez sur le site web en mettant un identifiant et vos coordonnées et enregistrez le numéro de la carte, vous obtenez en retour des coordonnées comme une carte bleue Visa.

Lors du paiement sur par exemple Amazon, il vous suffit d’entrer ces codes et le tour est joué.
Attention cependant à ne pas dépasser votre plafond d’approvisionnement, la transaction serait refusée.
Pour exemple, une carte de valeur 20000Yens vous coutera 20890Yens, les frais de banque, traitement, etc sont compris dedans.

Les versements automatiques

A défaut de créer facilement des cartes on peut faire depuis son compte Yuucho ou banque métropolitaine des versements pour ses factures, loyer, et même achats si le site Web marchand est japonais.
Cela s’appelle le Furikomi( 振込) et le Furikae(振替).

Voici un exemple de Furikae, il vous permet d’autoriser un service a faire un prélèvement bancaire.
photo

Ce formulaire à remplir peut vous sembler repoussant au premier abord, mais si vous en faites deux ou trois, cela deviendra une seconde nature.

Attention, pour pouvoir faire des Furikae vous devrez faire et enregistrer en administration, équivalent de la préfecture, un sceau dit inkan (印鑑) ou hanko (判子).
Cela fait partie des choses à faire en urgence à votre arrivée sur le territoire car il sera très vite très utilisé pour des tas de documents.
hanko
Celui-ci à valeur votre signature, vous devrez donc en prendre soin autant que votre zairyu card.

Le Furikomi est un virement que vous faites spontanément, il se fait le plus souvent de manière électronique.
Lors de l’ouverture de votre compte votre banque va vous fournir une carte spéciale avec des codes imprimés dessus, ceux-ci servent à créer une clé sécurisée qui vous sera demandée lors du paiement.

Vous saisirez sur l’interface Web de votre banque dans votre espace sécurisé les coordonnées bancaires de votre correspondant, la somme, puis entrez le code.
C’est très simple et là aussi le faire 2 fois suffit à comprendre.

Grâce à ces deux outils, vous pouvez en définitive vous passer assez facilement de carte.

Vivre au Japon, petits tracas quotidiens (1)

Bonjour à tous,

m’étant expatrié au Japon depuis peu je souhaite coucher sur papier mes expériences d’expatriation, cela pourra servir à d’autres.

Changer de pays n’est pas de tout repos et certaines choses sont à savoir d’autres sont même franchement énervantes, vous pourrez en juger.

Le Visa

Sésame par excellence, le Visa est une obligation pour faire plus que le touriste. Par défaut sans aucune préparation, le Japon vous autorise 3 mois de présence sur son sol.
Il est à noter que dans l’avion qui vous emmène on va vous distribuer une fiche de douanes et d’immigration sur laquelle vous devrez entre autres mettre l’adresse où vous résiderez, même si c’est un hôtel.

Passé ce délais vous devez avoir quitté le territoire, sans quoi on viendra vous chercher manu-militari à l’adresse que vous avez précédemment indiquée.

You shall not pass

Vous remarquerez également votre passage au sortir de l’aéroport devant un agent de l’immigration qui vérifiera votre paperasse et prendra photo et empreintes, le pays ne rigole pas avec ses immigrants.

Combien de doigts ?

Mais revenons au Visa lui-même, et tout d’abord je tiens à mettre l’accent sur un danger qui guette les plus naïfs, le Visa Vacance-Travail.

Ce visa de 1 an est très pratique mais aussi très encadré, à la fin de ce délais de 1an vous devez quitter le territoire ! Même marié dans l’année, tombée enceinte (pour les demoiselles), ayant trouvé un emploi ferme, ce visa N’EST PAS COMMUTABLE.
1an rien de plus, rien de moins, vous devrez refaire des nouvelles démarches pour ré-obtenir un nouveau visa selon votre nouvelle situation, ne tombez pas dans le piège d’autres s’y sont déjà fait prendre.

Pour un visa de travail, là aussi prenez garde aux démarches.
Vous ne pouvez entreprendre aucune demande par vous même. C’est votre futur employeur au Japon qui doit contacter l’immigration et fournir les papiers nécessaires, donc vous demander des pièces comme votre CV, diplômes, etc, pour les verser au dossier.
En un mot les Japonais ne parlent qu’aux Japonais.

C’est là que le bas blesse, déjà fournir un maximum de documents à votre employeur prendra du temps, puis celui-ci devra les mettre en complétion d’une demande dument remplie, c’est alors que vient le coup de grâce : L’immigration doit étudier votre dossier, rendre un avis positif ou négatif, puis émettre un certificat, le COE. Cette démarche peut prendre 3 mois !

you are validated

De plus, le certificat sera donné à votre employeur qui devra alors vous le réexpédier en France.
De là vous devrez vous rendre EN PERSONNE soit à l’ambassade à Paris, soit aux consulats à Marseille, Lyon ou Strasbourg (merci pour l’ouest de la France) pour fournir ce certificat, donner votre passeport (oui !) et d’autres papiers encore.

Comptez un nouveau délais de 3 à 5 jours pour voir votre passeport vous être rendu ornementé une nouvelle page plastifiée attestant de votre nouveau status.

Le COE vous sera rendu aussi, gardez le précieusement avec votre passeport, il vous sera demandé à votre sortie de l’aéroport.
Le couple passeport tamponné + COE vous donnera alors une jolie petite carte plastifiée, votre carte de résident zairyu card(在留カード), votre nouvelle pièce d’identité.

look mom, i'm japanese

A noter que cette procédure est simplifiée depuis 2 ans environ, il existait deux type de cartes différentes, elles ont été fusionnées pour plus de facilité administrative.
Accompagnant cette fusion les contrôles ont été renforcés, ne comptez pas modifier facilement un visa touriste de 3 mois en autre chose, cela était encore possible il y a quelques années mais vous risquez une expulsion. A noter la pratique de la double peine, expulsion accompagnée d’une interdiction de territoire à durée variable.

De même la zairyu card vous permet de rentrer et sortir du territoire, pour par exemple revenir dans votre famille lors des festivités ou autres évènements, il fallait avant faire un visa à entrées multiples.

Dernier point, avoir sa zairyu card sur soi EN PERMANENCE, un contrôle routinier où on vous demandera une pièce d’identité pourrait se finir au poste.

Bientôt la suite …

« Courage Japon » – Une nouvelle initiative pour apporter son soutien au Japon

Depuis la catastrophe qui a sécoué le Japon en Mars (ça va bientôt faire un mois, le temps passe si vite…), il y a eu pas mal d’initatives ici et là pour apporter un soutien financier ou moral (ou les deux) à ce pays que nous aimons tous chacun à notre manière.

La dernière en date, c’est Courage Japon. Il s’agit d’une soirée organisée le Lundi 18 Avril et dont les recettes seront reversées à la Croix Rouge Japonaise pour venir en aide aux sinistrés.

La soirée a pour programme un dîner buffet, une tombola, et un concert donné par Cécile Corbel, Virgin Princess, Misaflo et Yuta Iijima. Elle aura lieu au restaurant « Aux petits joueurs » à Paris, mais comme vous vous en doutez, il faudra réserver si vous voulez en être. Pour cela, vous pouvez payer par CB, chèque, mandat, et ce par le net ou par téléphone. Toutes les infos pour réserver, c’est par ici

Si vous aimez le Japon, si vous habitez sur Paris, vous n’avez aucune excuse pour ne pas y aller ! Vu les personnes impliquées, vous passerez un bon moment, vous mangerez bien, et vous aurez droit à de la très bonne musique !

Le voyage au japon d’Axel

J’antidate ce post pour qu’il reste toujours en première page de Meido-Rando le temps de mon périple. Je ne sais pas ce que ça donnera niveau flux RSS, mais tant pis.

Si vous voulez savoir comment ça se passe un peu, vous pouvez consulter ça:

C’est en cours d’écriture (en mode wiki) mais il n’y a que nous quatre qui pouvons l’éditer bien entendu. Il sera remis à jour, modifié, corrigé, au fur et à mesure du périple.

Sinon il y a aussi les photos!

Il y a pas mal de clichés en double car pris avec deux appareils différents (le mien et celui de corsaire) ne vous étonnez donc pas trop…

De la même façon ça sera remis à jour aussi souvent que possible.

Voilà, bonne lecture / visionnage!

Et vous pensiez que j’avais déjà une dette karmique énorme…

Et pourtant…

Aujourd’hui j’étais à un nomikai (une beuverie quoi) avec mes camarades de voyages mais en bien belle compagnie: Yoshitoshi Abe (Lain, Haibane Renmei), Murata Range (Last Exile), Tensai Okamura (Darker than Black, Wolf’s Rain), Bow Ditama (Mahoromatic, Kiss x Sis, Juden-chan…), des gens de Wanibooks, une seiyuu de Lain, et des auteurs de doujinshis variés qui sont venus se greffer à la beuverie. On a bu et mangé dans un restaurant plutôt classe, du genre qu’on voit lors des réunions dans les animes quoi.

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Ce fut l’occasion pour moi de faire distribution de carte de visites généralisées. Bon j’ai dû expliquer pourquoi l’envers de ma carte haruhi.fr indiquait mon adresse mail en @haruhi.net, mais ne vous en faites pas, une meido sera fouettée comme il se doit pour cette erreur 😀

Bref on s’est fait servir des plats à nos tables et pendant qu’on mangeait les dicussions commençaient. J’étais avec Shikaze et Fakia, un ami de Darksoul, et nous avions Murata ainsi que Ryoutarou Kajino, qui a réalisé un film avec des illustrations de Murata dedans. Très sympa, on a discuté de Haruhi (il m’a demandé ce que je pensais du premier épisode de la seconde saison, ce à quoi j’ai expliqué que Kadokawa avait un peu abusé sur la communication autour de la série). Il a pu voir le clip de la JE 2008 de la Brigade SOS qui était sur mon iPhone, et ça lui a bien plu.

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Je vous rassure, Corsaire et SHikaze ont de meilleures photos 🙂

Après ça, l’un de nos hôtes prend le micro et nous demande de nous présenter chacun notre tour. C’est là qu’on en apprend plus sur chaque persone, ce qu’il a fait et qui il est. Du bien beau monde en perspective, et Shikaze et moi nous présentons au final (on était au bout de la chaîne en fait.)

Donc moi je me suis présenté comme le danchô de la brigade SOS Francophone, que j’aimais également les meido et que c’était la faute de Ditama (ce qui a bien faitrire tout le monde) et j’ai dit que j’étais un fan de Tomoyo de Clannad aussi. L’une des personnes me demande quel perso Moe en ce moment je préfère, ce à quoi je réponds bien évidemment Akiyama Mio. Là, éclat de rire et l’un des auteurs de doujins (si mes souvenirs sont bons) m’a fait "Hé pas touche, c’est déjà ma femme à moi!" ce à quoi j’ai répondu par l’intermédiaire de Darksoul qui a devancé mes pensées "Attention je vais vous provoquer en duel!" 😀

Bref, ensuite tout le monde a un peu bougé de table plus ou moins, surtout corsaire et darksoul qui se baladaient et j’ia pu aggriper Darksoul pour qu’il m’aide à poser des questions à la charmante seiyuu de Lain en face de moi. Comme vous le savez je m’intéresse beaucoup au monde du doublage et je leur ai ainsi expliqué le principe de Blind Spot et j’ai pu donc poser des tonnes et des tonnes de questions sur cet univers si particulier et sur l’avenir d’Ayako: quels genres de problèmes elle pourrait rencontrer avec son handicap, quelles études elle doit suivre, comment ça se passe pour les auditions, bref, beaucoup, beaucoup d’informations pendant 30-45 minutes se sont échangées. Vous voyez, cette recherche d’informations fait aussi partie de mon investissement dans Blind Spot, c’est vraiment le genre de questions que je me posais avant d’aborder cette tranche de vie d’Ayako, et au final rencontrer une vraie seiyuu m’a permis de savoir tout ce que je voulais sur le sujet (et lui avouer que je suis fan de Ayako Kawasumi au passage, héhé.)

Entre temps, Corsaire me négocie un dessin sur shikishi par Ditama Bow. Miam. Les autres feront leurs petits dédicaces ici et là, moi je ne pouvais pas trop en demander plus!

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Plusieurs personnes nous quittent pour l’after, qui se fera au Karaoke. Je rappelle brièvement le principe du karaoke à la japonaise pour les deux du fond: on est dans une salle privée, avec un super écran, des grosses enceintes, deux botins gros comme des annuaires avec l’index des chansons (des anisongs et des chansons plus communes) et une télécommande tactile pour commander de la bouffe ou des boissons ainsi que les morceaux.

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Allez je vous le donne en mille: on a fait du Pegasus Fantasy, God Knows, l’op de Clannad et Clannad AS, Motteke Sailor Fuku, des trucs que je connais pas, Tori no Uta (l’op de Air TV), et nos hôtes japonais nous ont sciés sur Cagayake Girls et Don’t be Lazy (op et ending de K-On) avec en plus pour bien nous achever Lalaika et du Touhou par IOSYS. On a même eu droit à une version metal high speed de l’opening d’Eva. . Ah ouais et l’otakette du groupe qui nous a bien surpris sur l’opening de Bokusatsu Tenshi Dokuro-chan… on aurait cru entendre une vrai chanson, c’est vous dire.

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Après un truc genre 3 heures de Karaoke on se sépare tous et on tente de rentrer. Je dis bien tenter parce que bon, certains d’entre nous étaient qaund même bien atteints par l’alcool (faut dire on leur a fait gouter de la gentianne…) et ça se sentait dans leur démarche.

Bref ce fut l’éclate totale entre japonais et français, et j’ai eu en cadeau par les auteurs de doujinshis et autres des doujins de Haruhi et même un doujin H de Lucky Star ma foi d’un fort beau gabarit.

Alors maintenant la question se pose, que va-t-il encore m’arriver dans les 3 prochains jours avant mon départ?

P.S. : Je suis aussi allé visiter le studio d’animation de Bones y’a deux jours. Et j’ai vu comment ils coloriaent des images de FMA brotherhood. Et j’ai pu poser la question maudite: pourquoi y’a eu quatre fucking episodes de résumé sur Wolf’s Rain? Haha.

Axel dans un Maid Café, ça donne quoi?

Me voilà donc en possession d’un permis de goshujin-sama, en d’autres termes je suis habilité à diriger des meido grâce à ce permis, mwhahahaha. Mais je ne suis qu’un petit level 1, il va falloir que je progresse en revenant plus souvent au maid café @home. La photo sur la droite a été prise dans le maid café, avec la très jolie Ami-chan :3

Un maid café, déjà il faut faire la queue souvent pour entrer. Coup de bol, nous n’avons pas eu à attendre trop longtemps. Je suis désigné comme le goshujin-sama du groupe par les autres (logique) qui un peu réticents devant tant de moé ont vraiment hésité à me suivre, il a fallu que je paye leur note… 😛

Bref, une fois les présentations faites, on rentre et on est acceuillis par des voix sucrées au possible. On a choisi de se mettre au comptoir pour le goûter (il était 16h30). Il y a aussi un livingroom un peu plus confortable bien sûr. Une fois assis une meido charmante nous explique le menu, il y en a même un tout en anglais pour ceux qui ne lisent pas le runique. Comme dans beaucoup de bars au Japon on paye un droit d’entrée (ici 700 yen) puis on peut prendre des petits plats en salé, sucré, ou des boissons. Pour les plats salés, une meido vient même vous mélanger tout et vous servir comme il faut: c’est hyper moe.

Qu’elle n’a d’ailleurs pas été ma surprise en voyant les meido faire le "moe moe kyun!" de K-On et nous entrainer tous à le faire. C’était moe quoi!

Dommage pour moi sinon, je comptais vous faire un reportage vidéo, mais il aurait fallu que je demande à l’avance aux gérants de ce maid café. Logique en même temps, même si c’est dommage. Si seulement j’avais été avec des compagnons un peu plus enclins au moe et aux meido, j’aurais déjà pu visiter tous les cafés d’Akiba! Mais bon, je me rattraperai bien dans 3 ans, date provisoire de mon prochain voyage.

Bref, après quelques moe moe kyun de plus, je vais voir avec Darksoul les photos des meido avec qui on peut prendre une photo. Celle qui retiendra mon attention est Ami-chan. Du coup je la choisis et on me signale qu’elle viendra me chercher quand elle sera disponible. Soit.

On retourne à nos places et on finit de déguster nos desserts ou petits plats, voire nos cafés pour certains, et une meido (encore une autre!) vient taper la discute avec Darksoul en japonais sur les animes qu’il connait. Evidemment on lui explique qu’on vient de France et tout et qu’on connait les animes depuis très longtemps.

Ami est prête, je vais faire ma photo avec elle. Elle me propose de mettre un nekomimi ce que je refuse cordialement (parce que bon, faut pas déconner quand même) avec l’aide de Darky pour me faire comprendre. Une fois de retour à nos places, on attend la photo, l’addition, et on reçoit nos cartes de goshujin-sama. Bon je sens que je vais hériter de celles de mes compagnons (qui ont tous signé sous un faux nom ces traîtres).

Bref, @home, c’est dans Akiba, c’est pas loin de Tora no Ana et autres, c’est moe à souhait, les filles sont mignonnes tout plein, et le service impeccable.

Le truc qui nous a fait halluciner le plus c’est quand même l’une des meido qui a débarréssé nos plats d’un "C’est fini?" en français, faisant ainsi planter le module japonais de Darksoul qui s’attendait à entendre du runique.

Et moi dans tout ça, ben je suis content! CONTENT!

Encore 10 000 yen de loot

Ce billet aurait aussi pu s’appeler "Ne laissez pas deux otakes occidentaux seuls dans les 6 étages de Tora no Ana"

Les plus connaisseurs auront remarqué quelques jolies pièces dans le lot… il faut savoir qu’à Tora no Ana il y a un étage consacré aux doujins d’occasion, dans un état impeccable (contrairement à nous les japonais prennent très soin de leurs affaires) et on y trouve quelques vieilleries mais qui font toujours autant plaisir. Du coup j’ai un set de doujins un peu plus varié que d’habitude… et non, rien n’est à vendre.

Il y a également deux CG sets de Haruhi (hentai évidemment) et des petits straps ici et là de touhou. Il y avait en effet à un étage cinq machines de type gashapon: vous mettez 200 yen, vous tournez un bouton et un gashapon sort dans une petite boule de plastique, sauf que là c’était plutôt des straps touhou qui en sortaient.

Et avec ça je pense que j’en aurai assez acheté, huhu. Normalement tout doit tenir dans ma valise. Vous noterez aussi le Shonen Ace acheté uniquement pour le tapis de souris Haruhi à l’intérieur, illustré par Noiji-sensei.

43 000 yen de jeux vidéos (et si y’avait que ça…)

Petite excursion aujourd’hui à Akiba encore, mais cette fois ci chez Traders, une double-boutique de jeux vidéos neufs et d’occasion. Petit jeu: devinez qui à acheté quoi. (43 000 yen à nous trois)

Allez, je vous donne un indice, voici mon loot à moi (j’ai juste oublié de mettre un article dessus, saurez-vous trouver lequel?)

Le truc en haut à gauche est une taie d’oreiller Lucky Star, vu que ça se voit pas trop sur la photo, et au centre un t-shirt.

Ah et j’ai aussi investi encore 55 000 yen dans DarkBSD Corp.

Apologie de l’Epic Win – Le retour de la vengeance

Vous excuserez ce texte desstiné avant tout au public de Haruhi.fr

Je pensais honnêtement que de rencontrer Ditama Bow faisait de moi un fan accompli.

Mais en fait, je n’avais encore rien fait. Rien.

Aujourd’hui, mes amis, j’ai pu faire l’impensable, ce que même peu de fans Japonais peuvent se targuer d’avoir fait:

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Rencontrer Noiji Ito.

Alors oui, on dit Noiji ou Noizi, c’est du tout comme.

La journée s’annonçait mal avec un orage et un Shinkansen (train équivalent du TGV au Japon) loupé de quelques minutes. Il faut dire que notre périple (à moi, Darksoul, Corsaire, et Shikaze) devait nous mener vers Osaka. Noiji n’est pas encore une illustratrice suffisament connue pour se permettre de travailler en solo, et elle est encore employée par une boîte là-bas.

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Tout a commencé il y a un an, où nous avions lancé une idée folle entre moi et Darksoul: Inviter Noiji Ito en France. Comme nous avions déjà pu rencontrer et faire venir d’autres auteurs par le passé, on s’était dit que cela serait un tour de force que de faire venir l’illustratrice d’Haruhi en France.

Au départ on voulait garder ça secret, mais je n’avais pas d’autre choix que de réveler tout à cause de la pétition (démarrée à la dernière minute sur une idée de nos contacts Japonais.) En l’absence de certitudes quant à la possibilité de cette rencontre, je ne pouvais décemment rien vous promettre trop en avance.

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J’avais prévu un nouveau voyage au Japon pour 2009 et c’est donc tout logiquement qu’on s’était dit que la rencontrer à ce moment était le choix le plus judicieux, ne serait-ce que parce que je pouvais alors représenter la communauté des Haruhiistes en France face à elle.

Et c’est ce que j’ai fait.

Comme tout fonctionne par contacts au Japon, nous avons dû d’abord faire un saut à la branche d’Osaka de Digicraft, qui a ensuite pu nous mener à la boîte de Noiji Ito, Softpal. Sur place, nous avons pu rencontrer cette femme charmante (et je pèse mes mots) ainsi que son manager. Les discussions ont commencé sur les présentations, et avec l’aide de DarkSoul et d’une jolie carte de visite, je me suis fait connaître comme le "dancho" de la Brigade SOS Francophone (avec toutes les formes qu’il faut pour donner du poids "légal" à la chose). Pour faire passer ça encore mieux, on a déclaré Shikaze comme mon assistant (rôle qu’il a très bien tenu.)

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S’en suivit des discussions sur ce qu’il y a en France comme events, comme fandom… Elle a bien sûr pu voir le portail de Haruhi.fr (qu’elle et son manager ont bookmarké sur l’ordinateur de projection de la salle de réunion où nous étions) et bien sûr la fameuse pétition que vous avez été un peu moins de 250 à signer au moment où nous l’avons imprimée avant de partir (environ 1h du matin ce vendredi en France.) Elle a parcouru la pétition avec des yeux gros comme ça et en poussant des petits "sugoi…" fort plaisants.

Nous lui avons également montré la bâche Haruhi qui était à Epitanime 2008. Elle a alors déclaré que ça lui plairaît bien de venir en France, voir la Tour Eiffel et tout ça, et on a bien senti qu’elle était un peu dépassée par sa popularité, elle ne s’imaginait pas être connue et aimée jusque par chez nous. Et puis voir tant d’efforts déployés (des français qui se déplacent spécialement pour elle) l’a émue.

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Tout semblait pour le mieux engagé: elle a sourit et pointé du doigt les stickers SOS-Dan de Kaze sur mon Macbook Pro quand j’avais voulu lui montrer le site (qu’on a finalement parcouru sur l’écran géant pour plus de facilité car connexion internet…) et elle nous a même offert un petit doujinshi de quelques pages (son dernier en date) en remerciement et elle nous a aussi montré l’artwork du dernier jeu sur lequel elle a travaillé (dont le nom m’échappe)

Enfin, on a terminé par la photo que vous avez vue plus haut, et sur la signature de quelques dédicaces (une pour moi sur le roman japonais de la Déesse, et une autre pour Kohaku sur son dernier artbook sorti quelques jours auparavant: il va sans dire que Kohaku me voue désormais une reconnaissance éternelle et sans limites, j’ai réfléchi à l’idée d’en faire mon butler d’élite N°1 d’ailleurs :D)

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Histoire de terminer une rencontre pleine de promesses et de pure win, comme on dit, elle m’a serré la main chaleureusement en me remerciant, ce que je lui ai rendu bien sûr.

Je ne me laverai plus jamais cette main 😀

Noiji Ito est vraiment une personne charmante, et j’espère que lors de son arrivée prochaine (ça prend du temps à préparer tout ça, n’espérez rien avant l’année 2010) vous lui réserverez le plus chaleureux accueil possible. C’est grâce à elle et Tanigawa que Haruhi est la Haruhi que nous aimons tous. C’est aussi grâce à elle que Shana est Shana, bref, c’est une personne très importante et gentille, et d’une modestie tout simplement adorable.

J’ai envie de dire que j’ai eu beaucoup de chance de faire cette rencontre, c’est vrai, mais il ne faut pas oublier que ce n’est pas tous les jours qu’un fandom étranger peut se faire représenter et remarquer auprès des auteurs de la série qu’ils aiment. C’est ce qui nous différencie des autres fandoms, et qui fait que je suis fier de vous tous quand je vous vois oeuvrer pour le fanzine, pour les conventions, pour la vie du site et la propagation du Haruhiisme.

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Avoir des auteurs aussi gentils est une bénédiction pour notre communauté et j’espère que vous la lui rendrez comme il se doit.

Noiji Ito, nous vous attendons à la prochaine Epitanime ou Japan Expo!

Pour fêter ça je vous propose après votre réaction à ce message, de lui laisser un petit mot pour la remercier d’avoir l’enthousiasme de venir en France et de nous avoir acceuillis de la sorte. Restez concis et n’écrivez pas tout un paragraphe, car j’en connais un ou deux qui vont se coltiner la traduction de vos messages en Japonais pour qu’elle en prenne connaissance! Séparez donc bien votre réaction du message dans vos réponses, merci.

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Ecoutez mes chansons !

Sous ce titre fortement inspiré du billet de Rosalys qui m’a donné envie de regarder Macross Frontier je ne fais que reprendre le flambeau que Raton-Laveur m’a soigneusement passé.

Malheureusement pour lui, je vais le décevoir, et il le sait déjà le bougre, puisque pour les besoins de son article et probablement pour se rassurer lui-même, il m’avait demandé de lui montrer ma playlist de favoris en musique du moment.

Avant de commencer à parler de mes sept chansons favorites du moment parmi toute cette liste, il convient de donner quelques précisions sur ma manière d’écouter de la musique.

Il faut savoir tout d’abord que je vis énormément la musique. Oui, vivre la musique, pour moi ce n’est pas écouter pour écouter, mais écouter tout en ayant une image dans ma tête. Une image de ce que pourrait donner une telle chanson sur scène, ou tout simplement, ce qu’elle m’inspire. La musique est une grande source d’inspiration lorsque j’écris Blind Spot par exemple, mais surtout, elle me procure encore plus de plaisir quand elle me rappelle des choses que j’ai vécues. Ceci a pour effet immédiat de donner un gros avantages aux musiques de fond accompagnant séries et films, ainsi qu’aux musiques de jeux vidéo. Surtout aux musiques de jeux vidéos en fait. L’explication du pourquoi est très simple: Dans un jeu vidéo, surtout les RPG, le joueur est directement impliqué dans l’histoire. Il l’a suit, mais il est aussi acteur, et selon le degré d’immersion du jeu, il peut le vivre. Et c’est là que la musique dans les jeux joue un grand rôle en accompagnant nos émotions vécues. C’est ainsi que, écouter la musique d’un combat dans un RPG fait monter mon adrénaline en me remémorant ces combats tendus que j’ai pu avoir, cette chorégraphie… De même, des musiques tristes arriveront toujours à me faire sentir vivant (c’était une blague pour rappeler que Metal Gear Solid 4 est sorti) l’émotion et la tristesse que les scènes associées ont pu provoquer chez moi lors d’une partie. Qui n’a pas senti son coeur se pincer en réécoutant bien plus tard le thème d’Aerith de Final Fantasy 7 ? Hein ?

C’est ainsi que, les musiques de jeu, mais aussi d’anime avec tous leurs moments forts qui me permettent de revivre ces émotions lorsque j’entends les musiques dont elles sont tirées. Bien sûr ça vaut aussi pour les opening d’animes, souvent très entrainants.

Maintenant, d’un côté pratique. J’utilise donc Shion, mon fidèle iPod de 160 Go pour stocker toute ma musique. Chaque fois que je tombe sur une musique que j’aime je lui donne une note de 3 à 5. 2 étant réservé aux trucs marrants style Pérusse. Et comme l’iPod et iTunes sont bien foutus, on peut créer des playlists intelligentes comme par exemple "Toutes les chansons avec une note de 3 à 5" et hop, elle se remet à jour toute seule sur l’iPod dés qu’on change une note. Résultat je me fais ma playlist de favoris au fur et à mesure de l’exploration de ma propre musique. Cette playlist de favoris tourne en général le temps d’aller et de repartir du boulot. Au boulot, c’est le shuffle qui tourne, afin d’assurer que je ne sois pas trop déconcentré par que de la musique que j’aime quand je bosse. Le soir, c’est Nolife en général qui est allumé, ça me permet de découvrir pas mal de nouveaux titres et de varier les plaisirs.

Autre petite note, ne comprenant pas le japonais suffisament pour interpréter une chanson à la volée, je perçois les voix japonaises comme un instrument supplémentaire. Je ne me concentre que rarement sur le sens des paroles, même en anglais, mais plutôt sur la sonorité des voix. Ce qui explique mon attrait pour les doubleuses d’anime.

Voilà donc mes sept chansons favorites du moment, sans ordre particulier:

  • Tears Infection – KAORI : L’opening de Myself Yourself. C’est assez rock, avec un rythme entraînant et une voix qui à la pèche. C’est typiquement le genre de chansons qu’on écouterait en se levant le matin pour passer une bonne journée. Et puis dans l’opening, les personnages sont en plein concert, ce qui ajoute une super image à l’ensemble, dans ma tête.
  • Forsaken – Within Temptation : Je suis un grand fan de ce genre de chansons, et j’écoute aussi du Nightwish (même si ça se renouvelle pas assez à mon goût) principalement pour la voix et le côté surnaturel que m’inspirent les chansons. A vrai dire, quand j’étais au Japon, je me suis dit que j’aurais bien fait une AMV de Fate Stay Night (et surtout Saber) sur Ice Queen, mais je me suis ravisé en me disant que quand même, quelqu’un avait du y penser avant moi.
  • Leap the Precipice – Eternal Sonata OST (Motoi Sakuraba) : Motoi Sakuraba est aussi le compositeur de pas mal de musiques de RPGs notamment pour Tri-Ace. Plutôt éléctronique habituellement, Eternal Sonata l’a forcé à se mettre au symphonique, et ça rend vraiment bien, avec toujours un style très nerveux et entraînant, voire épique.
  • Will – Lia : Lia est une chanteuse qui fait partie de I’ve, le groupe responsable entre autre de quelques OSTs comme celles de Onegai Teacher / Twins. Son album "Colors of Life" bien que très confidentiel est réellement merveilleux, avec un style très mélodieux et différent de la J-Music mainstream. L’album est principalement composé de ballades assez douces, parfois un peu plus enjouées, et un morceau électro, e l’occurence "Will". Elle me fait un peu penser à Kokia en fait…
  • God Knows – Aya Hirano : Je vous sens surpris. A part que je revois la scène de l’animé chaque fois que je l’entends, que je sais bien la chanter, qu’elle a une putain de pèche… Hirano reste quand même une idol-wanabe comme beaucoup, alors qu’elle a quand même du talent comme doubleuse…
  • Megumeru – Cuckool Mix 2007 – Clannad OST : La version de l’op de l’anime est en fait un remix de l’op du jeu (qu’on ne voit qu’au moment de l’After Story). Je trouve que cette chanson "s’envole" et sa construction différente des autres openings fait d’elle une chanson assez unique.
  • Mirai (Voyage) – Mitsuru Hongo – Sakura Taisen Complete Box : Et la Complete Box en général, en fait, qui est une pure merveille. Très comédie musicale dans l’esprit, c’est une collection de chansons parfois chantées durant les films ou la série. Elles ont toutes une atmosphere et il est facile d’imaginer le genre de scène de théatre qui leur correspond. Celle-ci par exemple fait penser à un safari en Afrique. Du très très bon.

Pour la suite des évènements, je passe le flambeau à Rosalys qui va se faire une joie de vous parler de ses 7 chansons préférées avant de repasser le flambeau elle aussi à quelqu’un de la blogosphère francophone d’anime et d’otaques que nous sommes.

Maintenant vous pouvez me jeter des pierres et m’accuser de n’écouter que de la merde ou bien d’être un otaque fini. A la question "Qu’est-ce que t’écoutes comme musique?" je suis fier de répondre "Pas la soupe qu’on nous sert en France."

Les jupes de l’uniforme scolaire Japonais, une espèce menacée.

Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, l’heure est grave.

D’après cet article pour le moins on ne peut plus sérieux, des écoles commencent à adopter le port des pantalons à la place des jupes pour leurs uniformes féminins.

Parmi les raisons invoquées, on trouve pêle-mêle la lutte contre le crime et le froid, mais aussi la réduction de l’écart entre les sexes.

Ceci est un phénomène nouveau mais qui commence à doucement prendre de l’ampleur, et si on ne fait rien, très bientôt, les lycéennes japonaises ne porteront plus que des pantalons.

Les conséquences, elles, sont encore plus graves: plus de gag de coup de vent qui fait soulever les jupes des filles dans les animes fanservices, plus d’utilisation de bas, plus de kneesocks, et surtout, le pire, c’est qu’une jupe au moins elle peut rester dans les animes hentai, contrairement au pantalon…!

Enfin, il restera toujours Meido Land, où l’uniforme sera bien entendu obligatoire et exigera un zettai ryouiki.

Otakus, unissons-nous! L’un des symboles de notre culture et de notre croyance est menacé!