Seitokai no Ichizon

Cette saison d’automne nous apporte pas mal de choses en anime. Le problème c’est qu’ils sont dans leur majeure partie assez moyens, ou tout du moins n’inspirent pas grand chose à la vue de leur fiche. C’est pas comme K-On que j’attendais avec impatience, par exemple… Et à bien y regarder, entre Nyan Koi, Kampfer, Sacred Blacksmith, et ça, on a du moyen-bien partout. Enfin, presque, mais ça vous le verrez quand je vous parlerai des autres titres mentionnés.

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En fait, quand un anime commence dans ses deux premières minutes par des choses comme "On avait vraiment besoin d’une version animée? Les Drama CD ça ne suffisait pas? On a besoin d’un titre! Et si on mettait le mot Mélancolie dedans ça se vendrait super bien!"" on comprend que Seitokai no Ichizon n’en a rien à carrer du quatrième mur, celui des téléspectateurs. Et ce genre de blagues ne fait que commencer.

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L’histoire, si jamais l’anime en avait besoin, est écrit sur un coin de nappe pendant une session karaoké bien arrosé: Ken est un étudiant brillant, tellement brillant qu’il a pu rentrer au conseil des élèves de sa prestigieuse école, conseil où sont normalement élus les membres via un concours de popularité. Ken ne tardera pas à leur montrer sa passion pour les eroge, les jeux hentai quoi, en classant les quatre filles du conseil selon la difficulté potentielle de leurs routes si elles faisaient partie d’un jeu… Oui, le niveau est posé là et ce n’est pas près de s’arrêter. Prenant le conseil des élèves comme son harem personnel, Ken va tenter de leur imposer sa vision des choses, tout en affirmant les aimer toutes et souhaitant leur bonheur. Et quand l’une d’elles lui pose la question "Pourquoi es-tu si obsedé par une fin en harem ?" le héros répond le plus sérieusement du monde "C’est évident voyons ! Car dans une fin en harem, tout le monde est heureux !". Que voulez-vous répondre à ça ?

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Les gags s’enchaînent et ne se ressemblent pas, mais sont en général très peu visuels. On sent bien que tout ceci a été adapté de Drama CDs, et fermer les yeux ne nuirait pas à la bonne compréhension de l’anime, pour peu qu’on comprenne le japonais. D’ailleurs, fermer les yeux vous permettra d’éviter de saigner aussi à cause de la piètre qualité de l’animation du Studio DEEN. Oui, Higurashi, tout ça, c’est eux, malheureusement. Au moins pour Seitokai no Ichizon, ça se pardonne…

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Loin de casser trois pattes à un canard, cet anime reste fort plaisant à regarder et diaboliquement efficace pour peu qu’on soit un minimum otaku: référentiel, peut-être même trop, on aimerait le comparer à un Lucky Star alors qu’il ne possède pas sa moe-ttitude. Tant qu’il ne s’inventera pas un scénario inutile à la Princess Lover ou qu’il ne se perdra pas dans des références trop obscures à la Lucky Star, j’en redemanderai toutes les semaines, ne serait-ce que pour les personnages hauts en couleur et très bien charadesignés.

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Une bonne surprise en tous cas, ça m’a bien fait rire à la façon d’un Lucky Star ou d’un K-On, et c’est ce que je demande à ce genre d’anime.

Pendant ce temps (c) Raton-Laveur : Haruhi.fr ouvre le DailyMoKyon, un youtube-like centré sur Haruhi. Fonctionnel et simple d’emploi, si vous avez de jolies AMVs et autres MADs à partager, n’hésitez pas à y faire un tour. Et avec tout ça, il y a l’annonce qui fait grand bruit : La Disparition de Haruhi Suzumiya sera en fait un film pour le printemps 2010 ! Les fans se réjouissent, car la Disparition est sans doute l’un des meilleurs moments des bouquins et méritait amplement un logn-métrage.

Et pour finir ce Pendant ce temps…, sachez que je serai aux Utopiales à Nantes le week-end du 1er Novembre. Oui ça tombe en pleine Chibi Japan Expo, mais quand je vois le programme et surtout la diffusion de Evangelion 2.0, sans compter que je serai aux commandes techniques du cosplay de dimanche, ben je ne peux définitivement pas louper ça. Venez nombreux si vous êtes du coin ou si vous tenez absolument à voir Eva 2.0 en avant-première !