I My Me Strawberry Eggs

Cette série, plus communément appelée tout simplement I My Me ou IMMSE par ses fans fait partie de ces petites perles méconnues qui font pourtant chaud au coeur une fois visionnées. La série date de 2001, et après une acquisition rapide pour le marché américain (vu que Pioneer, maintenant Geneon était aux commandes) ce n’est finalement qu’en fin d’année dernière que nous la voyons débarquer dans nos contrées grâce à Anima. Je n’irais pas jusqu’à dire paix à leur âme, mais il faut bien avouer que Anima, malgré ses gros défauts, a sorti quelques séries très attendues par les otakes français comme Higurashi ou Kimi ga Nozomu Eien.

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Hibiki Amawa vit dans une résidence tenue par Ruru, une mémé un peue xcentrique qui n’hésite pas à aller collecter le loyer de ses pensionnaires armée de son revolver. C’est qu’elle a du mal à se faire payer, surtout. Pas que par Hibiki, continuellement fauché, mais par les autres résidents aussi. Bref, Hibiki va devoir trouver du boulot, et son truc à lui, c’est d’enseigner le sport. Et pour ça, il va aller voir à l’école voisine vu qu’apparement un poste de prof de sport s’est libéré. Le souci, c’est qu’il se fait recaler outrageusement par la directrice et sa sous-directrice, deux coincées qui refusent d’employer des hommes comme professeurs. Elles songent même à supprimer la mixité des classes qui n’était là que par tradition.

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Problème donc. Hibiki est contrarié que la directrice pense que seules les femmes sont capables d’enseigner avec amour, mais comme il a la PASSION, il va accepter le plan de la vieille Ruru pour jouer un tour à la directrice: travestir Hibiki en femme. Hibiki va donc apprendre à marcher comme une femme, à mettre du maquillage, à se coiffer, et à se choisir des vêtements. La touche finale sera un petit collier fait par Ruru qui permet à Hibiki d’avoir une voix de femme. Et quelle femme!

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Une fois travesti, Hibiki va se faire embaucher non sans mal et ce, malgré ses méthodes plutôt "modernes" pour enseigner. Il va notamment être intrigué par la petite Fuko (aucun lien de parenté avec une quelconque étoile de mer), une collégienne bien maladroite malgré elle et qui semble elle aussi nourrir une certaine affection pour sa nouvelle prof de sport.

Loin des clichés habituels du genre, IMMSE n’est ni un harem, ni un anime ecchi sans intêret. Le travestissement de Hibiki est avant tout un outil dans cet anime, un outil servant à rapprocher les garçons et les filles de l’école, étant donné qu’il arrive à penser à la fois comme une fille et comme un garçon. Dans cette école en effet, les garçons ne sont pas trop aimés de la direction et sont relégués aux tâches ménagères et crevantes. Hibiki va tenter de changer ça, entre autres choses, et d’enseigner le sport du mieux qu’il peut.

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En clair, IMMSE est plein de bonnes intentions. Drôle, parfois touchant, Hibiki en trap est très amusant et la série se regarde vite (13 épisodes si mes souvenirs sont bons). Qui plus est, elle est servie par une réalisation excellente pour l’époque et qui n’a pas à rougir de certains animes aujourd’hui, avec des couleurs chatoyantes et un chara design agréable. Côté ecchi, vous serez peut-être déçu (ou pas) de savoir qu’il n’y a pas grand chose à part quelques pantsu de temps à autres, mais c’est pour mieux laisser la place à l’ambiance bon enfant et les problèmes entre filles et garçons qui peuvent se poser dans ce genre d’environnement scolaire.

Bref! Une série qu’elle est bien à regarder, et pas très chère alors profitez-en avant que les stocks de coffrets DVD ne s’épuisent !