Itazura na Kiss

Quand j’ai vu les premières images de Itazura na Kiss, et qu’on m’a dit que c’était un shoujo vieux de plusieurs années, j’avoue que la curiosité avait surpassé le désintêret que je porte habituellement à ce genre de séries.

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L’histoire, c’est celle de Kotoko (non, pas la chanteuse), une fille un peu stupide sur les bords mais qui est amoureuse de l’idole de l’école, el grand ténébreux Irie-kun. Mais Irie-kun, lorque Kotoko lui offre une love letter, s’empresse de la refuser. Et c’est ainsi que les rêves de Kotoko se brisent et qu’elle se rend compte que le Irie-kun qu’elle convoîtait n’est qu’un infâme connard hautain.

Jusque là rien d’extraordinaire, mais j’y viens: Le père de Kotoko vient de faire bâtir une maison et il s’est fait rouler dans la farine, car celle-ci s’écroule rapidement à cause d’un léger tremblement de terre et du crétin d’ami de Kotoko qui se défoulait sur l’une des poutres de la maison. Résultat, nous avons une héroine sans domicile fixe qui va aller vivre chez un ami de son père, qui n’est autre que le père de Irie-kun… Et voilà! Kotoko vit sous le même toit que l’objet de son coeur qu’elle déteste parce que c’est un grand connard.

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L’histoire est banale, mais Itazura na Kiss a beaucoup d’atouts pour compenser cela, à ma grande surprise.

Tout d’abord la réalisation est de bonne facture: les dessins sont nets et précis, peu voir aucun plan n’a semble-t-il été bâclé et les expressions des personnages sont variées.

Ensuite, le chara design dans son ensemble, est très bon, quoi que forcément emprunté au manga j’imagine (que je n’ai pas lu) et les personnages sont attachants. Oui, même l’héroine un poil cruche réussit le pari insensé de ne pas être énervante. Et elle a même une copine grosse et moche, un peu comme le héros de Ichigo 100% qui avait un pote gros et moche. Bon c’est sûr que ça fait un choc de voir un chara design des années 90 mais on s’y habitue très vite, et Itazura na Kiss respire bon l’anime old school.

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Enfin, le rythme de la série est réglé comme une horloge. On suit une histoire et sans temps mort ou épisode remplissage sans intêret type "épisode à la plage". Bon ok y’a bien un épisode à la piscine, mais on y apprend des choses! Vous imaginez? Un épisode à la plage qui sert à quelque chose! Qui plus est, ça avvance à une bonne allure: on commence avec l’héroïne en dernière année de lycée et en ‘lespace de 7 épisodes, on la retrouve à l’université.

Itazura na Kiss est vraiment surprenant parce qu’il arrive à accrocher malgré son scénario simpliste. Mais quand on prend en compte l’âge du scénario, on comprend très vite qu’il a posé les bases des autres séries shoujo du même style. Je cite FFenril : "Aujourd’hui, dans les shôjos mangas, les filles tombent amoureuses de bishônens mystérieux. A l’époque, elles tombaient amoureuses de CONNARDS COMPLETS.". C’est tout à fait ça. Et le pire, c’est que ça se laisse regarder avec une certaine impression de nostalgie pas du tout désagréable. Comme si c’était mieux à vent.