Sumomomo Momomo

Ouf, j’ai bien tapé le titre du premier coup 🙂

Nouveauté de cette saison, Sumomomo Momomo (voir aussi l’article sur Livehouse) m’avait l’air bien délire d’après les différents screenshots que j’avais pu voir. Cependant, rien ne m’avait psychologiquement préparé à ce que j’allais voir. Oubliez Maburaho et son histoire de semence de magicien légendaire, ici, c’est pire, mais c’est dans le même style.

Une jeune fille d’un maître en arts martiaux veut/doit faire des bébés avec le fils d’un autre maître en arts martiaux afin d’assurer la descendance et tout et tout. Oui oui, vous avez bien lu. Le problème dans tout ça? Tout mâle normalement constitué ne pourrait refuser de faire l’amour sauvagement à une jeune fille qui n’attend que ça devant un feu de cheminée ou même dans une allée sombre vu que de toutes façons elle se ballade avec son futon partout où elle va, « au cas où ». Hé bien, pas le héros. Non, lui il refuse, ilv eut pas, c’est une lopette, il n’est pas digne d’être le fils d’un maître d’arts martiaux.

Jusque là mis à part le ridicule du concept qui n ‘étonnera personne (après tout nous sommes dans un anime, tout peut arriver :P), on peut s’attendre à une petite série fort divertissante et rigolote, et c’est le cas. Chibi-mode, p’tit humour bien japonais, le genre de série qu’on matte le cerveau éteint quoi.

Le problème, avec cette série, c’est un peu aussi sa réalisation: musiques anecdotiques (si on passe l’étape de l’opening qui a déclenché chez moi un fou-rire en commençant par Let’s start child production!), designs un peu étranges, animation bonne sans plus, et surtout, le pire, c’est les images de synthèse ponctuant les attaques, dignes des premiers épisodes de Initial D. Mais non je ne suis pas méchant, c’est juste que ça gêne un peu quand même.

Bien que le concept de base n’ait pas l’air trop profond, je veux bien voir ce que ça donne comme série, et je pense que je vais continuer à la regarder de loin…