Armure de Metal Solide 3

Voilà, encore un jeu de fini. Cette fois-ci ce MGS3 m’aura bien accroché, malgré des débuts difficiles.

Metal Gear Solid 3 est donc, comme son nom l’indique, le 3ème épisode d’une série déjà commencée sur MSX il y a fort longtemps. Cette fois-ci il se joue dans le passé de Snake, notre héros national qui a déjà sauvé l’amérique et le monde libre plusieurs fois.

Contrairement à Splinter Cell, l’ambiance des MGS est carrément plus cool et presqu’arcade je dirais. La moultitude de détails, de façons de passer tel ou tel endroit, et surtout, la maniabilité et la prise en main permettent à n’importe qui de s’amuser rapidement.

Pour moi cependant le jeu avait tout l’air d’être raté à ses débuts: nature hyper détaillée, limite fouillis, aucun radar à la MGS (on se contentera d’une sorte de détecteur de mouvements tout bête cette fois), bref, tout pour que j’y voie rien (je vous jure, The Fear et The Boss m’ont donné du fil à retordre niveau vision.)

Car MGS joue la carte du camouflage, mais le jeu n’est pas prévu pour être difficile: être découvert ne vous fera pas automatiquement faire un game over, et rien ne vous empêche de foncer dans le tas flingues aux poings.

Même si le gameplay est linéaire, voire carrément ultra dirigiste (t’as ça à faire, tu le fais, tu poses pas de questions), l’aventure se suit d’une traite, il n’y a aucun temps mort: les objectifs se suivent, changent, des rebondissements ont lieu, et surtout, d’énormes séquences cinématiques, jamais lourdingues, vont égayer votre parcours. On sent qu’Hideo Kojima, le réalisateur du jeu, pourrait faire carrière dans le ciné: tout le jeu a une carrure holywoodienne, des angles de vue en passant par la musique, les sons, les personnages, l’action omniprésente…

Mais là où on se prend la claque de sa vie, c’est au niveau de la réalisation du jeu: toutes les scènes cinématiques sont faites avec le moteur. Pour s’en persuader, il suffit de retirer le DVD de la console et de voir la scène devant ses yeux continuer (jusqu’à planter, mais sans arrêt net). La PS2 en a même du mal parfois et saccade quand le nombre de polygones frise l’impossible pour elle, mais on oublie vite ces petits détails: ce n’est pas parce qu’un jeu rame une demi-seconde depuis 3 heures qu’il est mauvais.

Au final, j’aurai passé près de 50 heures sur le jeu (oui je sais je suis lent) mais j’ai pris mon pied, je me suis pas dépêché, j’ai essayé deux ou trois trucs…

Comparativement aux premiers opus, MGS1 m’avait plu, mais sans plus. Le jeu n’avait pas encore cette patte cinématographique qui est arrivé avec MGS2 sur PS2: là j’ai été bluffé, j’ai mis deux semaines à faire le jeu mais je me suis jamais ennuyé, et quoi que les fans en disent, pour moi ça restera LE, MGS, avec la scène ultra sublime au moment où le Big Shell va tomber… mais je ne vous en dis pas plus, pour ceux qui n’y auraient jamais joué.

Pour moi, l’intro de MGS2 reste l’une de mes intros préférées, le genre d’intro qui fout tout de suite dans le feu de l’action, avec la musique, les séquences (tout est ici calculé par la console, je le rappelle), la mise en scène. Avec celle de Soul Edge, c’est une de mes séquences d’intro préférées, sans conteste.

Voilà, ce week-end je démarre vraiment La Pucelle, et pourquoi pas un autre jeu, on verra 🙂